
L’autorité chargée de la régularisation du sous-secteur portuaire, fluvial et maritime malgache (APMF) a pris depuis quelque temps un dispositif de renforcement de toute la circulation maritime et portuaire aux alentours de Nosy Be et des 21 îlots avoisinants surtout dans les périodes pot, durant et après le festival Donia.
Cette agence est chargée de vérifier la régularité de toutes embarcations, les actes de naturalisations, les titres de navigation, la sécurité, les certificats de sécurité, les visites de partance, etc. Donc, elle est la seule autorité qui permet de délivrer les bons de partance, les permis de circulation et/ou de navigation de chaque embarcation exploitant le port et les côtes marines dans sa circonscription. Dispose à cet effet le plein droit de sanctionner les embarcations non régulières selon les lois en vigueurs. Par ailleurs, les exploitants sont bien distingués selon leur moyen d’exploitation. D’abord ceux qui y exploitent à des fins commerciaux et les navires de plaisance.
Nouveau dispositif de sécurité. L’APMF dispose actuellement d’une vedette rapide in-board du nom de TOSCA, dont les membres de l’équipage sont composés de trois marins certifiés et expérimentés, assistés généralement par un inspecteur des affaires maritimes. TOSCA est destiné à contrôler la régularité de tous navires ou embarcations qui circulent sur les côtes marines de Nosy-Be. Cette vedette a été mise à l’œuvre le 13 mai dernier, et elle est également destinée à réaliser des sauvetages en mer en cas d’accident et/ou de naufrage. D’ailleurs, « sa première mission depuis sa mise à l’œuvre a été de sauver les passagers qui ont fait naufrage non loin de l’île Sakatia à 3,5 nautique de Nosy-Be.
80 % d’embarcation non régulière. Suite à notre descente sur terrain au « Cratère », un petit port de destination de la majorité des embarcations disposant de pavillon étranger, à l’inspecteur des affaires maritimes qui nous a accompagné de nous faire part que « 80 % des embarcations à Nosy-Be ne sont pas régulières. Certains navires ne nous ont jamais fait part de leur immatriculation ou leur acte de naturalisation. D’autres n’ont pas de permis de navigation ou de circulation, la majorité en ont mais expiré. Ce constat n’a été fait que depuis l’acquisition de TOSCA, qui nous permet de descendre sur le terrain puisqu’auparavant, notre mission était limitée au port alors que de nombreux bateaux n’y accostent jamais. Mais l’acquisition de ce nouveau matériel nous permettra de les poursuivre en mer bien que nous ayons encore un problème de personnel et de budget », nous a-t-il conclu. Actuellement, l’APMF tend vers la régularisation à 100 % de toutes embarcations existantes dans sa circonscription et à faire respecter les lois en vigueur.
Recueillis par BJ.Chirac