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lundi, juin 30, 2025
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Après la fête, retour à la vie quotidienne

La célébration du 65e anniversaire de l’Indépendance a eu lieu avec faste et les Malgaches ont pu s’évader de leur quotidien difficile durant ces deux derniers jours. On leur a offert un spectacle éblouissant sur le lac Iarivo qui était sans pareille et ils ont apprécié la parade militaire de Mahamasina. La fête est maintenant finie et ils vont retrouver leur routine habituelle rythmée par les délestages et la recherche du bien-être.

Après la fête, retour à la vie quotidienne.

Le pouvoir a mis les petits plats dans les grands pour faire de cette célébration du 65e anniversaire de la célébration de l’Indépendance un événement grandiose. Le show laser et jets d’eau fut une grande première appréciée par les heureux spectateurs ayant pu avoir une place au lac Iarivo. Ils en ont eu plein les yeux, mais ils ont dû, néanmoins après le spectacle, affronter les embouteillages monstres sur le chemin du retour à Tana. La fête a eu lieu aussi dans les différentes communes de la Grande île où ont eu lieu des feux d’artifice. Les réjouissances sont maintenant terminées et il faut maintenant revenir à la dure réalité. Les délestages ne sont pas terminés et ils continuent à rythmer le quotidien des Malgaches. Le problème des intoxications  est toujours aussi grave et il semble toucher de plus en plus de régions. L’opinion continue de s’en émouvoir et  attend des réponses de la part des autorités compétentes. La question est posée de manière constante par la population qui apprend de manière indirecte les causes de cette recrudescence de décès. Les résultats des analyses dans des laboratoires n’ont pas encore été communiqués et l’inquiétude grandit chez les particuliers qui sont victimes de psychose. Ces derniers vont retrouver les vicissitudes d’une vie quotidienne qui ne leur laissent aucun répit. C’est la course pour arriver à respecter un emploi du temps minuté. La fête est maintenant bel et bien finie.

Patrice RABE

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1 COMMENTAIRE

  1.  » Te hanao aminy eo  » ka hahita tsara , les lendemains seront horriblement difficiles pour 80% des Malgaches et ce classement n’augure rien de bon d’un Rainilainga qui a mis l’armée dans sa poche pour asseoir une dictature !
    Critères de classement :
    Gouvernance effective ou fictive
    Degré de respect des libertés fondamentales
    Capacité à mobiliser une vision nationale inclusive
    Poids des réseaux de prédation ou clientélistes
    Présence de discours complotistes ( empoisonnements  » criminels  » )
    Niveau de fuite des cerveaux et d’exode des jeunes
    Utilisation cynique des médias

    🔹 7 – Teodoro Obiang Nguema Mbasogo (Guinée équatoriale)
    En place depuis 1979, Obiang incarne un régime autoritaire et kleptocrate. Malgré les revenus pétroliers astronomiques, 60 % de la population vit sous le seuil de pauvreté. Sa famille contrôle l’économie et les institutions. Médias censurés, opposants emprisonnés, justice dévoyée : le pays est une vitrine du déni de démocratie.

    🔹 6 – Faustin-Archange Touadéra (Centrafrique)
    Réélu en 2020, Touadéra a délégué une partie de son autorité aux mercenaires russes de Wagner. L’État ne contrôle qu’une frange du territoire national. L’insécurité, les abus, et les tensions communautaires persistent, pendant que les ressources sont exploitées sans bénéfice pour la population.

    🔹 5 – Andry Rajoelina (Madagascar)
    Propulsé au pouvoir par un coup d’État, Rajoelina gouverne dans la confusion, en alternant populisme et autoritarisme. La pauvreté est extrême, les services publics effondrés, et l’opposition réprimée. Sa crédibilité internationale a été profondément entamée par des déclarations pseudo-scientifiques, notamment durant la pandémie de COVID-19, où il avait promu un remède local controversé sans validation scientifique. Sa naturalisation Française  » dissimulée » est une honte !

    🔹 4 – Félix Tshisekedi (RDC)
    Son mandat, entaché d’irrégularités électorales, a déçu les attentes d’une alternance. Il instrumentalise le conflit avec le Rwanda pour masquer les défaillances internes : insécurité dans l’Est, corruption, absence de réformes structurelles. La justice reste aux ordres, et l’espace civique est fragilisé.

    🔹 3 – Paul Biya (Cameroun)
    À 92 ans, Paul Biya continue de présider depuis Genève. Le pays souffre d’un abandon politique et d’un enlisement dans les conflits internes, notamment dans les régions anglophones. Le système est verrouillé, sans projet de transition.

    🔹 2 – Assimi Goïta (Mali)
    Arrivé au pouvoir par un coup d’État, Goïta a suspendu la démocratie en mai 2025, en dissolvant tous les partis politiques. Il gouverne par ordonnances, avec l’appui de la Russie et une répression systématique. L’espace civique est totalement fermé.

    🔹 1 – Évariste Ndayishimiye (Burundi)
    Ndayishimiye incarne le sommet de l’imposture étatique. Le Burundi n’est plus un État, mais un territoire administré par des généraux désunis, où règne la peur, la prédation et l’improvisation. Le président – surnommé “Neva” par une population moqueuse – multiplie les discours grotesques sur des projets absurdes (mouches industrielles, vers de terre exportables), pendant que la jeunesse fuit un pays sans avenir. Sa gouvernance repose sur l’exclusion ethnique, la marginalisation des élites instruites, l’institutionnalisation du racket, et une rhétorique victimaire visant à masquer son incompétence. La corruption massive, entretenue au plus haut niveau de l’État, notamment par le couple présidentiel, a vidé les caisses publiques. L’économie s’effondre, et les projets de développement servent de façade à des détournements systématiques.

    Ces sept présidents sont les symboles d’un continent en tension entre autoritarisme, infantilisation des peuples, et déni de l’avenir. Il ne s’agit pas seulement de pointer l’incompétence, mais de rappeler que l’avenir du continent passe par l’intelligence, la redevabilité, la vision partagée et le respect des citoyens. Ce classement interroge : qu’en restera-t-il demain ? Et qui, dans ces systèmes verrouillés, osera inverser le cours de l’histoire ? Colonel Rakotomamonjy a ouvert le chemin pour la liberté …

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