Le ministre de l’Economie et de la Planification Herilanto Raveloharison a effectué une visite auprès d’OSO Farming-LGA, une entreprise d’aquaculture de crevettes dans l’Ankarana
Le premier responsable de l’Economie et de la Planification fait l’état des lieux du secteur industriel en visitant les principales entreprises du pays. Une manière pour le Général Herilanto Raveloharison de découvrir la grandeur des entreprises malgaches dont certaines sont essentiellement tournées vers l’exportation.
Pionnière mondiale .A l’instar de la société OSO Farming Les Gambas de l’Ankarana (LGA) connue surtout comme étant la pionnière mondiale de l’aquaculture de crevettes sous mode biologique et première exportatrice mondiale de crevettes « bio ». Une entreprise qui fait, en tout cas honneur au pays quand on sait qu’elle est leader sur ses marchés en Europe avec ses produits, que l’on retrouve sur la carte des plus grands chefs européens. Mais la plus grande mérite d’OSO Farming, ces derniers temps, aura probablement été sa capacité d’avoir pu se protéger efficacement des virus des points blancs qui ont fait des ravages dans l’aquaculture de crevettes dans le monde. En effet, la ferme d’OSO Farming est actuellement indemne de la contamination l’épizootie du syndrome du virus des points blancs (white spot). En effet, dès l’apparition du virus sur les côtes malgaches en 2012, elle n’a pas hésité à prendre des décisions stratégiques fortes, tant défensives qu’offensives afin de lutter contre ce fléau. Et ce, à travers notamment la mise en place par ses propres moyens, d’un laboratoire biologie moléculaire qui a réalisé 38 000 analyses depuis début 2013. Par ailleurs, une surveillance épidémiologique de la progression du virus tout le long de la côte-ouest et a renforcé, avec l’aide des autorités de la Région DIANA, et des populations locales, les mesures de protection de son site.
Bio sécurisation.OSO Farming s’est même lancée dans un programme de Recherche & Développement ambitieux en partenariat avec l’Université NCKU de Taïwan, sous l’égide de l’état Taïwanais et de l’Office International des Epizooties (OIE), afin d’identifier les critères de résistance à ce virus et développer son propre programme de domestication de géniteurs résistants. Ce programme, une fois achevé, aura des retombées d’une importance capitale pour l’ensemble de la filière nationale. Et en 2013/2014, elle a investi massivement, plusieurs millions d’euros, dans un projet de bio sécurisation de son Ecloserie, faisant appel aux technologies les plus innovantes, et dans la réalisation d’infrastructures lui permettant de mener à bien son programme de domestication fondé sur la résistance au virus white spot. Une manière en somme, pour cette entreprise de grande envergure de démontrer son engagement pour le développement. Et les résultats ne se sont pas fait attendre puisque compte tenu de ses performances, OSO Farming figure parmi les entreprises qui ont résisté aux dernières crises mondiale et locale et a su maintenir ses emplois stables durant ces trois dernières années. A noter qu’OSO Farming emploie 780 collaborateurs, notamment dans la région DIANA.
R.Edmond.