Entre l’Agence de Recouvrement des Avoirs Illicites (ARAI) et le Pôle Anti-Corruption (PAC) les procédures de collaborations ont été bouclées hier, avec la signature de d’une convention visant à formaliser officiellement les droits, les obligations et les prérogatives qui les lient dans leur mission. Il s’agit d’une convention similaire à celle qui a été effectuée auparavant avec les maillons de la chaîne anti-corruption malgache. « L’objectif est d’accélérer la transmission des jugements rendus par le PAC vers l’ARAI », a, d’ailleurs, expliqué le Directeur général de l’ARAI, Aimé Rasoloharimanana. Cela permettra également d’accélérer l’atteinte de l’objectif défini dans la stratégie de lutte contre la corruption (SLCC), dont l’échéance prendra fin en 2025.
Deux semaines après la signature d’une convention entre la chambre nationale des huissiers et commissaires-priseurs de Madagascar et l’Agence de Recouvrement des Avoirs Illicites (ARAI), laquelle travaille désormais main dans la main avec le PAC. Cette convention, signée entre ces deux maillons de lutte anti-corruption, viendra ainsi boucler la boucle pour que l’ARAI puisse désormais accomplir sereinement sa mission de recouvrement. Les jugements rendus antérieurement par le PAC peuvent être appliqués de manière rétroactive selon les éclairages reçus à la marge de la signature de convention.
Recueillis par Julien R.