
Le CAMM ou le Centre d’Arbitrage et de Médiation de Madagascar promet un accompagnement des entreprises dans la gestion de leurs conflits. En d’autres termes, ce centre se focalise sur la détermination du meilleur moyen de régler rapidement et durablement et ainsi, d’assurer la sécurité des investissements et le maintien de la continuité des affaires des entreprises. A titre d’exemple, le CAMM peut intervenir lorsqu’un différend ou un conflit existe entre une entreprise et son client, ce, suite au non-respect de la qualité du produit ou de la date de livraison convenue dans le contrat. Ainsi, ce centre organise des formations pour les magistrats, les hommes d’affaires, les opérateurs pour assurer la sécurité juridique des entreprises et supervise des procédures d’arbitrage et de médiation de litige pour ceux internes et internationaux selon les règlements et codes de déontologie. C’est justement pour cela que pour hier, une journée des magistrats a été organisée par le CAMM, à la Cour Suprême Anosy. Le but de cette conférence est, selon Johary Ravaloson, Secrétaire Général du CAMM, de fournir aux magistrats les connaissances générales nécessaires concernant cet arbitrage et cette médiation, ou les différents modes alternatifs de règlement des litiges (MARL) qui touchent généralement le secteur privé. Et celle-ci sera suivie de trois jours de formation pour les magistrats, à partir d’aujourd’hui, à l’Ecole Nationale de la Magistrature de Tsaralalàna. La formation consiste surtout à leur apprendre les techniques de la médiation, et aussi, de l’arbitrage. Selon les explications, une quarantaine de magistrats suivront cette formation comme l’année dernière, et ce sera toujours pareil pour l’année suivante, « jusqu’à ce que tous les magistrats maîtrisent cette technique ». En effet, parmi les plus grands atouts dans cette technique, entre autres, que les opérateurs peuvent régler par eux-mêmes leurs différends en suivant seulement les règlements et les codes de la déontologie.
Arnaud R.