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mardi, novembre 26, 2024
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AREMA : « Des candidatures rejetées injustement »

Annick Zoary Ratsiraka, secrétaire national du parti AREMA.

« Des dossiers étaient complets alors que les candidatures ont été quand même rejetées », a regretté la secrétaire nationale du parti AREMA, Annick Zoary Ratsiraka, qui fait partie de ceux dont la candidature a vu le refus de l’Organe de Vérification et d’Enregistrement des Candidatures (OVEC) puis de la Commission Électorale Nationale Indépendante. D’après Annick Ratsiraka, le non-respect de loi est toujours présent. Elle clame que  ce qui est arrivé aux candidats de son parti est tout simplement injuste. « Selon la loi, les candidats disposent de 48 à 72 heures après la fermeture du dépôt de candidature au niveau de l’OVEC pour déposer une requête auprès de la Haute Cour Constitutionnelle », a soutenu la secrétaire national de l’AREMA qui a indiqué qu’il y a eu « une demande de prolongation de la date de dépôt de candidature au niveau de l’OVEC à cause du passage du cyclone Gamane dans plusieurs districts ». Une demande qui est, selon toujours Annick Ratsiraka, valable. « Le 10 avril, le secrétaire général adjoint du parti Arema est venu à la « Paierie générale » à Antanimena pour s’acquitter de la caution des 25 candidats, mais cela n’a pas été accepté. Alors qu’il y a d’autres candidats qui ont payé le leur le même jour et ont été acceptés », a-t-elle ajouté avant d’indiquer que des PV concernant cette affaire ont été effectués avec des huissiers de justice et une plainte a même déjà été déposée au niveau de la CENI et de la HCC. Quoi qu’il en soit, 4 candidats de l’AREMA sont toujours en course pour ces législatives.

Julien R.

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2 Commentaires

  1. Un parti politique comme celui indiqué ici possède t-il la crédibilité nécessaire pour accéder à une telle élection ?
    Quasi cinquante ans après sa création, que reste t’il de la solvabilité de ce parti ? Quand les plus jeunes de ses membres sont des quinquagénaires qui paraissent amnésiques au parcours spartiate de leur feu ex- chef et de son histoire politique .
    Il y a LA mémoire et son devoir ; mais aussi, LE mémoire de l’histoire.

  2. Je repète, j’ai quitté Mada pour fuir Ratsiraka et le marxisme ambiant à Ankatso. Mais 40 ans plus tard, je me rend compte qu’à Mada, comme homme d’Eta, l n’y a eu que Ilaidama, Tsiranana et Ratsiraka. Pour résumer, si Ratsiraka n’avait pas été là, on aurai eu le choix entre le MFM, le Monima ( bonjour le maoïsme ) ou l’AKFM (centralisme démocratique et autres balivernes). Sans Ratsiraka, Diégo aurait été une base navale soviétique.
    Ramanantsoa ne pouvait pas tenir longtemps et le fokonolona de Ratsimandrava aurait mené à une impasse, cela ne pouvait pas marcher.
    Il y des gens qui croient Ratsiraka a été au pouvoir après un coup d’état. Tsiranana a eu ses 98% a chaque élection, Ramanantsoa ses 97% et on s’étonnait que Ratsiraka gagne les élections qu’il a organisait, lorsqu’il a organisé le reférendum sur le boky mena et la révolution socialiste, j’étais nommé par notre président de fokontany comme membre du bureau de vote à Betongolo), je n’a pas osé refuser car j’avais cru que pour pouvoir sortir du pays, il fallait l’avis favorable des chef de fokontany comme au Cuba et autres démocraties populaire. lors du vote , il n’ y avait eu aucun bourrage des urnes. ni autres détournement des votes, le représentant de opposant était la fille du Ministre de l’Education de Tsiranana, et comme je connaissais les familles de anciens dignitaires sous Tsiranana dans notre fokontany, je pouvais estimer le minimum de voix, en y ajoutant celle de ma famille, que pouvait obtenir les adversaires de Ratsiraka; résultat mon estimations était trop optimiste.
    Donc, cesser de dénigrer Ratsiraka, son régime ne pouvait réussir, ça c’est sûr. c’est pourquoi il a osé de virer à 180° idéologiquement. D’où le révolte de 1991 : contre l’ajustement structurel

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