La sentence a été prononcée par la cour criminelle hier pour l’un des dossiers Houcine. Cette fois-ci, il a été jugé (toujours par contumace) concernant son évasion durant son transfert de la maison de force de Tsiafahy à la maison centrale d’Antanimora. Deux ans d’emprisonnement ferme pour lui et une autre personne, une dame, qui est sa femme de ménage. Cette dernière, elle aussi, est introuvable donc jugée par défaut pour complicité d’évasion. Médecin, chauffeur de taxi, gardes pénitentiaire et autres, quant à eux, ont été accusés pour fourniture de moyens servant à l’évasion et aussi pour complicité d’évasion. Les peines varient d’une relaxe au bénéfice du doute, d’un an avec sursis et d’un an d’emprisonnement ferme pour ces individus. Le rideau est donc tombé sur cette saga Houcine, puisque c’était son dernier procès. A moins que son recours au tribunal français ait eu gain de cause et qu’une commission rogatoire soit constituée dans ce sens pour instruire ses requêtes.
D.R