
« Madagascar est de plus en plus connu au Japon. Ce qui n’était pas le cas il y a dix. Et nous connaissons actuellement une hausse des nombres de touristes japonais venant visiter Madagascar. Il y en a 4 000 qui viennent chaque année. Cependant, l’année 2016 a connu une baisse sachant que le chiffre a diminué de moitié». Un message lancé par le Directeur Général d’Arics tour, Ren Kurokawa, lors de la cérémonie de célébration du vingtième anniversaire de la société hier à l’hôtel Carlton. L’ambassadeur du Japon à Madagascar, Ichiro Ogisawara, quant à lui, voit le tourisme comme un des outils de communication interpersonnelle le plus performant. Car selon toujours lui « le tourisme, à travers les activités d’Arics Tour permet « un mariage des cultures japonaises et malgaches à travers les échanges« . Ce qui est vrai étant donné que les échanges pouvant s’effectuer entre les visiteurs et les hôtes.
Bilan. « Le bilan est positif quant à l’exercice de ces dix dernières années» selon toujours Ren Kurokawa.Un succès que ce dernier expliquerait par les efforts fournis aussi bien par son équipe que par ceux fournis par les dirigeants de l’Etat dans la mise en place d’une stabilité économique, politique et sociale. Ce qu’il a tenu à appuyer par « ce qui pousse les touristes comme les investisseurs à venir dans la Grande Ile, ce sont la stabilité politique, économique et sociale. Sans cela, et les années 2009 à 2013 l’ont prouvé, il n’y aura pas de touristes qui viendront visiter Madagascar ». Ainsi, d’après toujours Ken Kurokawa, les Japonais s’intéresseraient de plus en plus à la Grande Ile. Ce qu’il qualifie d’opportunités s’ouvrant devant à nous, Malgaches. En effet, avec leurs technicités, leur savoir-faire et leur savoir-être, les Japonais constituent des modèles à suivre. Leur culture du respect mutuel est l’une des meilleures illustrations. Etant donné que le tourisme contribue de façon conséquente au développement, surtout local, il est peut-être temps d’appuyer les efforts fournis dans ce sens. Pour que l’éternel recommencement, que l’on a l’habitude de faire et de vivre, ne se fasse plus.
José Belalahy