
Une seule apparition médiatique, notamment dans une émission de débat concernant le kidnapping, a suffi pour déclencher une vaste campagne de dénigrement à son encontre. Le concerné, Arlan Ramiliarison, a eu une fille tuée par les kidnappeurs et un fils mineur victime de séquestration pendant plusieurs mois. Il a été invité par l’émission en tant que victime et n’a avancé que des idées permettant de démanteler le réseau de malfrats. Arlan n’a pas mâché ses mots pour révéler l’implication d’une dame qui fut haut responsable de l’ancien régime parmi les commanditaires du double kidnapping de ses enfants. Il a aussi avancé des solutions pour arrêter ce fléau. Mais ses idées avaient apparemment gêné les autres, surtout lorsque l’on sait que le monsieur se présente à la course aux législatives dans la circonscription de Maroantsetra. Ainsi, avant son dépôt de candidature en tant que candidat indépendant, on véhiculait des messages visant à salir son image. Recherche d’immunité parlementaire, facilitation du business et encore d’autres variantes négatives pour discréditer sa candidature, les arguments ne manquaient pas pour ses détracteurs. Maintenant, lorsqu’un homicide volontaire s’est produit à Maroantsetra la semaine dernière, on force les choses comme quoi c’était son fils qui en était l’auteur. Lui (Arlan) qui a toute sa famille installée à l’étranger depuis quelques années notamment après le drame de kidnapping à Toamasina en 2016. Une sorte d’exil forcé pour une famille qui vise à refaire sa vie loin des malveillants. Depuis deux semaines déjà, ces dénigrements sont presque le lot quotidien de l’opérateur. Cette guerre politico-politique ne l’a pas empêché de vouloir devenir député de Maroantsetra. Après tout, rien ne doit bloquer sa soif de développement.
T.M