Les propos sont virulents. 48 heures après les faits, le parti Hery Vaovao ho an’i Madagasikara a réagi après la manifestation avortée des opposants, samedi dernier. Dans une déclaration publiée hier, le secrétaire général par intérim de ce parti, Alain Désiré Rasambany, n’a pas mâché ses mots face à la tournure du rendez-vous manqué de l’opposition au Magro Behoririka. Le HVM évoque un « terrorisme d’État » qui fait usage « des forces de l’ordre et de la justice à des fins d’oppression ».
Atteinte à la liberté. Le parti de Hery Rajaonarimampianina qui a pris part à la manifestation de samedi dernier à Behoririka et qui critique vivement les arrestations des leaders du parti Tiako i Madagasikara, notamment Rina Randriamasinoro et Jean Claude Rakotonirina. Elles sont « flagrantes et violentes » constate alors le HVM qui aurait souhaité que la « manifestation pacifique » prévue depuis la semaine dernière ne se heurte pas à l’interdiction des autorités. Alain Désiré Rasambany condamne, à cet effet, cette interdiction et soutient qu’elle « porte gravement atteinte à la liberté d’expression et d’opinion garantie par la Constitution ».
Censure. La déconvenue de samedi dernier est une occasion pour les opposants de réitérer que « la dictature, les abus et les violations de la Constitution perpétrés par les tenants du pouvoir se sont enracinés dans le pays » selon le HVM. Et d’enfoncer que « l’intimidation et la censure deviennent des actes courants visant à dissimuler, dans une mascarade de démocratie, le non-respect de l’État de droit ainsi que la mauvaise gouvernance des dirigeants dont l’accroissement de pauvreté en est la conséquence palpable et perceptible ».
Manque de soutien. La mésaventure de samedi dernier inspire les opposants qui comptent revenir à la charge. Ils veulent encore regagner le Magro à la fin de cette semaine. Les réunions qui ont eu lieu, hier, au quartier général du parti Tiako i Madagasikara ont fait naître cette volonté de tenir une autre manif à Behoririka. Toutefois, la faible mobilisation de samedi dernier a provoqué l’ire des députés Tiako i Madagasikara qui déplorent le manque de soutien au secrétaire général et au coordonnateur du parti durant leur interrogatoire au bureau de la gendarmerie. Très peu de gens ont fait le déplacement à la section criminelle de Fiadanana pour soutenir ces deux leaders du TIM.
Rija R.
Ils essaient d’accorder leurs violons pour une partition
Qui est encore à trouver.
C’est dans cette atmosphère de confusion et délétère
Que des esprits éveillés cherchent à tenir leur concertation sans objet.
Preuve de courage ou de manque de vision ???
Votre apprenti Bokassa a une vision pour le pays ? Le journal affirme le contraire . Preuve est confirmée que c’est réellement un autocrate mégalomane !