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mercredi, juin 26, 2024
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Arriérés fiscaux et indemnisation : Un « Task Force » sur le cas Tiko

Le ministre de l’Industrie, Narson Rafidimanana, ne prend pas le cas de Tiko comme un cas exceptionnel par rapport à celui des autres sociétés privées victimes de la crise de 2009.
Le ministre de l’Industrie, Narson Rafidimanana, ne prend pas le cas de Tiko comme un cas exceptionnel par rapport à celui des autres sociétés privées victimes de la crise de 2009.

La réouverture de Tiko fait l’objet des pourparlers au sommet et de la mise en place d’un « Task Force ».

Une source proche de Faravohitra indique que des pourparlers se déroulent au sommet sur le cas Tiko. De temps en temps, la Présidente du Conseil d’Administration du Tiko, Lalao Ravalomanana, et le staff dirigeant du groupe se déplacent à Iavoloha pour discuter avec le président de la République, Hery Rajaonarimampianina, de la possibilité de réouverture de cet ancien empire de l’ancien président, lequel a été victime, comme d’autres sociétés appartenant à des privés, d’actes de pillage le 26 janvier 2009 (Lundi Noir). La même source précise que suite à ces pourparlers au sommet, un « Task Force » aurait été mis en place pour se pencher sur cette possibilité. D’après nos sources, les débats sont actuellement au niveau des arriérés fiscaux que Tiko doit à l’Etat malagasy et d’une possibilité de compensation ou d’indemnisation suite aux dommages qu’a subis l’ancien groupe de Marc Ravalomanana. Ce « Task Force » est surtout composé des dirigeants du Tiko et des hauts responsables au niveau du ministère des Finances et du Budget.

Pas d’exception. Du côté du ministère de l’Industrie et du Développement du secteur privé, c’est le statu quo. « Le ministère s’occupe uniquement des questions techniques. Pour nous donc, Tiko ne devrait pas être une exception. C’est une société privée comme toute autre société privée. Si elle veut reprendre ses activités, qu’elle se conforme aux procédures normales comme font les autres sociétés qui veulent rouvrir leurs portes après la crise.», précise le ministre Narson Rafidimanana. Avant d’ajouter : « En tout cas, la réouverture de Tiko ne relève pas uniquement du ministère de l’Industrie et du Développement du Secteur Privé. A ma connaissance, cette société doit des arriérés fiscaux à l’Etat. Le ministère des Finances est donc concerné. » En tout cas, selon le ministre Narson Rafidimanana, le ministère de l’Industrie n’a jusqu’à présent reçu aucune doléance et aucun dossier sur la demande de réouverture de Tiko.

Conflit d’intérêts. Visiblement, un conflit d’intérêts plane sur le cas Tiko. En effet, faute de ne plus pouvoir produire depuis 2009,  de nombreuses sociétés privées ont investi dans les produits laitiers et l’huilerie. La preuve, depuis 2009, des produits laitiers dont d’yaourt, envahissent le marché local. Des investisseurs nationaux et étrangers importent de l’huile. Ces investisseurs ne resteraient pas les bras croisés pour protéger leur marché. Ils feraient tout pour bloquer, ou retarder le retour des produits Tiko sur le marché. Bref, des milliers de milliards seraient en jeu derrière la tentative de réouverture de Tiko. La balle est dans le camp du pouvoir en place.

R. Eugène

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