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jeudi, octobre 16, 2025
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Art : 2021 : une année artistique toujours en demi-teinte

Malgré la pandémie, 2021 a sorti quelques moments forts et marquants dans le monde de l’art malgache. Il est temps de donner un petit coup d’œil dans le rétroviseur. 

Mahaleo, le mythe survit

Un clip, une chanson en medley, sorti sur les tubes cathodiques et les réseaux sociaux, au mois d’octobre et ensuite un concert à Antsahamanitra le 7 novembre. Mahaleo a marqué cette année. Beaucoup ne s’attendaient pas à voir ce band, composé de Bekoto et Dama, les seuls restants des six, ayant toujours le feu.

Ces trois dernières années n’ont pas été clémentes pour Mahaleo. De plus, les deux rescapés avoisinent la « soixante-dizaine » ou la dépassent déjà. Après le décès du batteur Charles, en août 2021, cela sentait la fin d’un mythe. On aurait pensé qu’il serait difficile pour les survivants de refaire briller Mahaleo. Le concert d’Antsahamanitra en novembre, a prouvé le contraire.

Le rock, la tour de garde de 2021

Quoi qu’on en dise, le rock a été le genre musical le plus actif cette année. Notamment à Antananarivo. Les concerts se sont multipliés dans les salles intermédiaires de la capitale, sans oublier les grandes scènes comme le Coliseum d’Antsonjombe, avec Ambondrona, Antsahamanitra avec Kiaka. Et d’autres encore.

Les habitudes ont quelques peu repris, le traditionnel « November Rock » organisé par Rheg et les rendez vous dominicaux du métal au Point d’Exclamation Lounge Bar à Analakely. Des groupes comme Loharano ou Dizzy Brains, continuent de conquérir la scène et le public international. Sans oublier la relève qui monte en puissance.

Les grands absents

La danse, à travers toutes ses formes : contemporaine, de salon, urbaine… a marqué 2021 par son absence dans le paysage culturel local. Aucun festival, aucun spectacle d’envergure, cette discipline se calfeutre de plus en plus depuis 2019. Pas si grand absent que cela, le cinéma populaire malgache a baissé de régime.

Il faut l’admettre, terminer les périodes prolifiques avec des sorties en salle tous les mois. « Malok’ila » s’est ficelé en plus d’une douzaine d’opus en moins de cinq ans. En dépit d’un festival, les Rencontres du Film Court, le septième art malgache connaît une mini-traversée du désert actuellement.

Les rois du numérique

Phénomène de l’humour, Aina Maharavo monte en puissance. Sur les réseaux sociaux, il reçoit des milliers d’approbation, des dizaines de partages… Ses imitations sont devenues de véritables cas d’école. Ce comédien n’est pas seulement une idole de Facebook, si un jour cette plateforme disparaît, il ne disparaîtra pas pour autant.

Éternels empêcheurs de tourner en rond, Wada et Yoongs bousculent les parents autant qu’ils rallient la nouvelle génération. Il y a du punk, du hip hop, du ghetto et une maîtrise de l’image dans l’attitude de ce duo. Des futures stars des propagandes en puissance. Bon gré mal gré, ils sortent aussi des tubes tels « Tsangory mivadika » et des meilleurs.

Maminirina Rado

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