
Il n’est pas très connu des amateurs d’art. L’occasion est donc belle de le découvrir à travers son exposition.
Des créations et des recréations de matières pour voyager sur divers sujets. C’est ce que l’on peut retenir de la vingtaine d’œuvres présentées à l’Alliance française de Toamasina. Misa Ratrimoharinivo, l’artiste plasticien, a exposé une multitude de petits sujets différents. L’exposition contenait surtout des pièces à base de textile, mais avec un mélange de fers et/ou de papier. En fait, Misa Ratrimoharinivo a fréquenté un atelier de textile pour maîtriser par la suite les techniques de tissage. C’est ainsi que l’artiste plasticien a empoché en 2000 la « mention spéciale de l’UNESCO en textile » lors du salon international de l’artisanat africain de Ouagadougou au Burkina Faso avant d’obtenir le premier prix du Trade Fair à Madagascar en 1998. Cette année-là, la première exposition de Misa Ratrimoharinivo est intitulée le « Vagabondage ». « C’est pour amener le public dans un univers différent du domaine classique des expositions d’art contemporain. Les matières recyclées n’ont enregistré aucune grande modification. Et c’est ainsi que « la matière première est modelée pour introduire une nouvelle forme d’œuvre d’art. En outre, la forme en elle-même est le produit de la matière recréée à partir de ce qui existe» a affirmé Misa Ratrimoharinivo. La recherche et l’assemblage avec de nouvelles matières associées aux acquis en matière de design sont les sources d’inspiration de l’exposant. Ainsi les œuvres de l’artiste sont des innovations des créations et des recherches dans l’art contemporain. Bref, parti de la création de textile, Misa Ratrimoharinivo a rajouté une nouvelle technologie et un zest d’électronique dans sa façon de voir les choses.
Jean-Claude STEVE