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mardi, mai 6, 2025
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Artisanat : Formalisation et structuration avant tout !

L’artisanat est surtout un métier d’appoint dans le milieu rural.
L’artisanat est surtout un métier d’appoint dans le milieu rural.

Le domaine de l’artisanat malgache est toujours confronté à des problèmes de taille dont la plupart demeurent difficiles à résoudre.

Plus de 2 millions de Malgaches vivent de l’Artisanat, selon Salomon Claude Andrianandraina, Dg de l’Artisanat au sein du ministère de la Culture et de l’Artisanat. Par ailleurs, plus de 250 000 artisans professionnels répartis dans 12 filières sont actuellement recensés. Ainsi, ce secteur assure 14 à 17% du PIB. «Et dans le milieu rural, 40% des paysans malgaches sont tous des artisans», poursuit-il. Ce qui montre à quel point le monde de l’artisanat est important pour l’économie malgache. Toutefois, une grande majorité des artisans sont regroupés dans le secteur informel. Ce, principalement afin de pouvoir échapper au système fiscal qui n’est pas encore adapté au secteur. Par ailleurs, beaucoup n’appartiennent à aucune structure. Ce qui rend difficile leur encadrement. A l’heure actuelle, seulement 14 Chambres des Métiers ont été identifiées dans tous le pays. «Mais seulement deux d’entre elles sont réellement fonctionnelles. L’une se trouve à Antananarivo, et l’autre à Antsirabe. Pourtant, elles sont censées représenter les intérêts des artisans dans leurs circonscriptions respectives», rajoute Salomon Claude Andrianandraina. Et à cela s’ajoute la difficulté d’accès au crédit et au financement. D’après les explications, de nos jours, seuls 2 artisans sur 10 y ont accès car beaucoup ne disposent pas de fonds de garantie. Sans parler du coût très élevé des matières premières.

Evénement. Ce représentant du ministère de tutelle de dire que l’Etat ne peut pas assurer à lui seul l’encadrement et la prise en charge de tous les artisans malgaches qui sont hors structure. Les efforts à entreprendre devront ainsi être orientés sur ces difficultés. Face à tout ceci, le Dg du CENAM ou Centre National de l’Artisanat Malagasy, Clairmond Lala Ranaivojaona de lancer un message fort pour sauver ce secteur qui a du mal à se développer. «Il faut avoir un cadre institutionnel cohérent et favorable. Sans oublier l’amélioration de l’accès aux financements, et ainsi de mettre en place un système de fiscalité crédible qui favoriserait l’intégration des artisans dans le secteur formel. Et au final, faciliter l’acquisition des matières premières serait», dit-il. En somme, l’organisation d’événement socio-économique comme c’était le cas avec le Votra 3e édition qui venait d’avoir lieu la semaine dernière est toujours indispensable si l’on veut le développement de ce secteur en déclin.

Arnaud R.

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