
Heureux. Il l’est bien évidemment d’avoir été choisi par les lecteurs de Midi Madagasikara comme étant « l’artiste de l’année 2016 ».
Quelques jours avant de s’envoler pour la France, Mijah, s’est vu remettre hier dans les locaux de Midi Madagasikara, par son Directeur Général Juliana Andriambelo et Jérémie Rabesahala, son trophée et son certificat de reconnaissance. Les chanceux, ayant trouvé les bonnes réponses lors de ce jeu, organisé par le journal, ont également été présents pour recevoir leurs récompenses.
« Je suis reconnaissant que vous m’ayez choisi. Merci à Midi Madagasikara et ses lecteurs. Ce trophée, je vais le garder précieusement. En le regardant, j’aurai envie de me surpasser et d’aller toujours plus loin ». Avec son « dihan’i Mijah », Rakotondriana Hery Mihaja de son vrai nom est sorti de son statut d’anonyme et est devenu l’un des chanteurs les plus sollicités de sa génération. C’est d’ailleurs grâce à ce tube qu’il s’est fait connaître du grand public et a pu par la suite, prétendre au titre d’artiste de l’année de Midi Madagasikara. En l’écrivant, il ne pensait cependant pas en faire un tube.
Succès. « J’ai commencé à écrire en 2009 », affirme le chanteur. A l’époque, il nageait encore en pleine adolescence. Quelques années plus tard, il eut l’idée de créer le « dihan’i Mijah », la chanson qui allait changer sa vie. « Je ne viens pas d’un quartier huppé mais populaire d’Ambanilalana. Je n’ai rien calculé. Je voulais seulement, à travers ce titre, montrer comment les gens vivent dans les bas-quartiers ». Et la sauce a pris. Ce fut un coup de maître pour le voisin de quartier de Marion et d’Odyai. Tout le monde danse désormais sur le « dihan’i Mijah » : dans les réunions familiales, entre amis… et même lors de rencontres sportives. Quand l’équipe de basketball de Midi Madagasikara célébra sa victoire, lors des matches inter-média, c’est sur cette célèbre chanson qu’elle dansa. Lors des championnats du monde de pétanque au Palais des sports, l’équipe malgache se remotivait également en reprenant le « dihan’i Mijah ». Mais pour le gars d’Ambanilalana, le chemin ne s’arrête pas là. D’ailleurs, le 18 mars, il va s’envoler pour la France pour faire danser la diaspora sur le « dihan’i Mijah ».
Mahetsaka