
Les transporteurs se plaignent de l’état des chaussées de la route nationale n°3 reliant Tana-Anjozorobe. Si auparavant, il faut deux heures pour faire le trajet mais à cause du délabrement des infrastructures routières, cela a pris jusqu’à cinq heures. L’état des routes endommage les véhicules alors que le coût des pièces détachées ne cesse de grimper. De ce fait, les transporteurs tirent la sonnette d’alarme et ont appelé les responsables concernés à prendre les mesures nécessaires. Cet appel a été entendu par les autorités locales et les civiles qui n’ont pas manqué de prêter main-forte aux transporteurs, aux coopératives et à la commune pour la réhabilitation des infrastructures. « Ce sont seulement des travaux d’urgence pour que les transporteurs puissent poursuivre leurs activités. Les responsables auprès du ministère des Travaux publics effectueront encore une descente sur les lieux pour constater de visu les réalités avant de procéder aux travaux proprement dits », témoigne Mamisoa Ranaivonirina, PCA KOFIZAMI.
Narindra Rakotobe
Pourquoi faire une visite pour vérifier l’état des lieux ?
Ces gens ne prennent donc jamais la route ?