Face aux critiques émises par certains marchands sur l’assainissement de la capitale, les six délégués d’arrondissement de la ville des Mille ont réagi. Ils ont ainsi apporté des explications. Ils ont été tous unanimes sur l’importance du recensement mené actuellement par la commune urbaine d’Antananarivo. Et qui a été suivi également par l’utilisation de la carte des marchands dont le coût est de 15.000 ariary par an. Une carte qui aidera à distinguer les vrais marchands des marchands informels. Le délégué du Ier arrondissement a ainsi cité le cas du marché d’Anosibe où l’on a pu recenser 2325 marchands (grossistes et détaillants confondus) et qui sont tous en possession de cette nouvelle carte initiée par la CUA. Quant au délégué du IIIe arrondissement, il a fait savoir que 70% des marchands du « Tsenan’Andravoahangy » ont été recensés. Dans la même foulée, il a tenu à préciser que cinq délégués (de marché) seulement sur les 41 que comptent ce « Tsena » ont critiqué les dispositions prises par la CUA. Force est cependant de constater que les marchands à la sauvette font de la résistance et ne voudraient pas se plier à de telles dispositions.
Dominique R.
