Après la naissance de sa 1re Vice-PDS, la CUA bouge enfin et apporte effectivement des bonnes nouvelles pour la ville d’Antananarivo.
Peut-on enfin espérer que les ordures qui s’amoncellent à chaque coin de rue de Tana vont être finalement enlevées durant ces temps de fêtes, au moins ? En effet, selon Olga Rasamimanana qui vient juste d’être nommée 1re Vice-PDS de la ville d’Antananarivo, une grande réunion entre des représentants de la CUA et ceux de l’Union Européenne vient d’avoir lieu hier. Une rencontre qui aurait abouti à un appui pour la CUA pour l’assainissement de la ville. Une subvention donc? Une question qui mérite une réponse. Par ailleurs, s’il est question d’un appui financier, l’on ne sait pas encore exactement à quel montant s’élève-t-il. Au moins, elle de rassurer que l’Etat va également faire des efforts pour donner sa contribution. Elle de rappeler : « nous savons tous que cela fait maintenant quelques années que l’Etat n’a pas fait de subventions». Et elle de faire une allusion sur l’existence de dotations complémentaires qui seraient de 2 000 Ar/ habitant, et qui reviendrait au total à trois milliards d’Ariary pour les 1 500 000 habitants de la ville d’Antananarivo, «que l’Etat devrait donner à la CUA ». « Mais qui pourtant », poursuit-elle, «n’a été reçu pour la dernière fois, qu’en 2011 ». Ainsi, elle d’estimer que l’Etat devrait également y mettre les siens afin que la ville retrouve son état d’avant.
5 000 000 d’Ariary. En effet, à moins d’un mois des jours des fêtes, la ville d’Antananarivo est encore plongée dans une insalubrité intense. Une réalité qui saute aux yeux. Les ordures qui s’amoncèlent, les déchets laissés ici et là, les eaux usées qui montent à moindre pluie, les mauvaises odeurs qui empestent. C’est effectivement le décor quotidien de la ville des milles, qui est pourtant la capitale de Madagascar. Un grand besoin d’assainissement s’y impose donc. Et c’est comme on dit, il y a du pain sur la planche, vu le nombre des travaux à faire. Sauf que jusqu’ici, l’on évoque toujours un grand manque d’argent au niveau de la CUA, qui l’empêcherait de mener à bien ses activités. Rien que l’enlèvement des ordures lui couterait 5 000 000 d’Ar par jour, une somme qu’elle n’a pas, selon les explications. Sur ce, Olga Rasamimanana de dire, «seulement 100 des 457 bacs à ordures par jour peut être enlevé jusqu’ici, faute d’argent, vu que l’on a un besoin quotidien de 1 500 l de carburant pour les camions opérationnels ». En tout cas, la CUA, par le biais de sa nouvelle 1ère Vice-PDS, réitère sa volonté de mener à bien les travaux d’assainissement de la ville, malgré ces divers problèmes financiers.
Arnaud R.