
Les cartes qui ont déjà été attribuées aux occupants du marché de Behoririka seront retirées à leurs propriétaires si jamais ils persistent à squatter les rues et les trottoirs. Les marchands désirant entrer dans le formel en seront les bénéficiaires.
Tolérance zéro. La Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) a mis en garde les marchands qui occupent encore les rues et les trottoirs avoisinant Behoririka et Soarano. Le premier magistrat de la ville d’Antananarivo, Naina Andriantsitohaina a appelé les marchands qui disposent déjà de cartes d’adhésion aux marchés de Behoririka et d’Antaniavo à regagner les lieux. « Faisant suite à la nouvelle organisation, ces cartes seront attribuées aux marchands désirant entrer dans le formel », a-t-il informé dans un communiqué. Il a également brandi des sanctions à l’encontre des propriétaires des magasins qui étalent leurs marchandises dans les rues. « Des sanctions seront prises à leur encontre en cas de non-respect de cette mesure », poursuit-il.
Places inoccupées. La quasi-totalité des 850 places du marché de Behoririka ont déjà été attribuées. La CUA a distribué jusqu’ici 700 cartes, pourtant 300 places seulement sont occupées jusqu’ici. Bien que des efforts aient déjà été déployés dans ce sens, certains marchands continuent toujours à squatter les rues et les trottoirs de Soarano et ses alentours. Malgré la présence quotidienne des agents de la police communale sur les lieux, le jeu du chat et de la souris se poursuit entre eux et les marchands de rue. Ces derniers refusent de plier bagages en arguant que c’est leur seul moyen de survie et que les marchés d’Antaniavo et de Behoririka manquent de visibilité. Mais les consignes sont claires : aucune tolérance ne sera accordée à ceux qui enfreignent les mesures mises en place par la CUA.
Narindra Rakotobe