Insalubrité quasi-généralisée, rues inondées et fortement dégradées. L’état dans lequel se trouve la capitale désespère les tananariviens. La question a été abordée, hier en conseil de gouvernement.
A la limite du supportable. L’état dans lequel se trouve la ville d’Antananarivo est source de bien des réactions depuis plusieurs semaines. Face à l’amoncellement des ordures ménagères, à la dégradation avancée des rues de la ville ainsi qu’au boom des constructions illicites et autres remblais, tous à l’origine de la situation actuelle dans la capitale (inondations, insalubrité, embouteillages…), les tananariviens n’ont eu de cesse d’interpeller les autorités. La question a été abordée, hier, en conseil du gouvernement. L’urgence de la situation a été reconnue et il importe maintenant de trouver les moyens pour y apporter des solutions. Il s’agira ainsi de mobiliser les ressources possibles pour le transport et l’enlèvement des ordures ménagères, ainsi que pour la réparation d’urgence des voies urbaines. Il en est de même pour l’arrêt immédiat de tout remblai dans la plaine d’Antananarivo et dans la zone d’Analamanga. « Les ministères dont les missions relèvent des départements selon les instructions, prennent les dispositions idoines en ce qui les concernent », indique le rapport du conseil de gouvernement d’hier.
Solutions. Pourra-t-on alors s’attendre désormais à ce que les choses bougent enfin ? En tout cas, face à une situation de plus en plus intenable pour la population d’Antananarivo, ce volet de l’assainissement et des infrastructures routières de la capitale relève d’une priorité. En effet, les impacts de la situation ont déjà largement dépassé le domaine du simple confort des habitants de la ville. Les conséquences économiques se font ressentir car la situation, pour ne citer que les embouteillages monstres quasi-permanents en raison de la forte dégradation des rues, pèse sérieusement sur les activités économiques et la productivité des individus. Une rapide mise en œuvre des solutions est attendue impatiemment par plus de 2 millions d’habitants de la ville des mille et de ses périphéries.
Hanitra R.