Dans le courant de l’après-midi, le 30 décembre de l’année dernière, dans le fokontany d’Ampidiamby-Ambositra, le corps sans vie d’un individu atrocement et sauvagement assassiné a été découvert caché sous les broussailles. Les premiers témoins du lieu ont aussitôt reconnu qu’il s’agissait bien de Razafimaharavo Dieudonné dit « Rafiza » ou « Razafy », 56 ans, maître kung fu, résidant dans le quartier même. Une situation dramatique qui a mis en émoi la population en général, les adeptes du kung fu et la famille de la victime en particulier.
Stratégie. A la demande de la partie civile, le service de la sécurité publique d’Ambositra a été saisi de l’affaire. Une enquête a été aussitôt diligentée par l’équipe du commissaire divisionnaire Razafindravonona Joseph, commandant de cette unité. Ce dernier, frustré par le crime abominable a mis en place, avec son équipe, une stratégie afin de découvrir le ou les auteurs. De file en aiguille et ce durant plus d’une quinzaine de jours, les limiers n’ont pas chômé, observant scrupuleusement les faits, décortiquant au fur et à mesure des informations recueillies tant auprès de la famille du défunt que de la population environnante qui se sont montrées très coopératifs tout au long des investigations, aboutissant le 17 janvier à une vague d’arrestation dont entre autres, trois présumés auteurs de cet attentat qui ont au file de l’enquête avoué les faits.
Familiale. Selon toujours le commissaire divisionnaire Razafindravonona Joseph, le mobile du crime trouve son origine dans une querelle familiale se rapportant à un litige de terre opposant la victime à ses agresseurs dont le présumé auteur principal Rakotomalala Jean Baptiste dit « Radile » n’est autre qu’un membre de sa famille et de surcroît un criminel récidiviste et notoire habitué des barreaux. Razafindravonona Joseph de poursuivre que contrairement à ce qui a été diffusé dans les réseaux sociaux, l’assassinat de Rafiza ne ressort nullement d’un règlement de compte entre Kung fu, et que le défunt avait un comportement exemplaire au sein de la société. Au terme de l’affaire, les inculpés ont été déférés le 19 janvier au parquet et placés sous mandat de dépôt sous forte escorte face à une population en délire.
Anastase