Le dépôt des candidatures pour les représentants de l’Assemblée nationale au niveau de la HCC a été clôturé hier à 18h. Ils étaient 21 à avoir déposé leurs candidatures pour les deux postes qui reviennent à la Chambre basse au sein de cette juridiction. Citons, entre autres, Calvin Randriamahafanjary (conseiller des services de l’Assemblée nationale de classe exceptionnelle), Félicité Marie Rasoanoro (magistrat), Faly Ravo Rakotoarison Nome-Nanahary (magistrat), Auguste Marius Arnaud Wilfried (avocat général près la Cour de Cassation), Voahangy Lalasoa Rakotoralahy (magistrat), Miadantsata Indriamanga Rakotoarisoa (magistrat), Ranesa Rakotonjanahary (magistrat), Noelson William (magistrat), Fabien Tombohavana (magistrat), Clément Jaona ( commissaire de la loi près le Conseil d’Etat), Yvon Christiano Ravoahangy (magistrat), Andrianiaina Franklin James Rakotomahanina (magistrat), Jean-Max Rakotomamonjy (ancien président de l’Assemblée nationale), William Befourouack (ancien SG de l’Assemblée nationale) et Houssen Abdallah (ancien ministre). En dernière heure, nous avons appris que Ranesa Rakotonjanahary a retiré sa candidature. Finalement, ils sont 20 prétendants à la course à la HCC.
Professionnels. Il s’avère ainsi important que les juges constitutionnels soient des professionnels extrêmement compétents et expérimentés en science juridique, des publicistes ayant fait leurs preuves pendant des décennies dans leurs domaines respectifs. Ils doivent refléter les différentes branches du droit constitutionnel, entre autres, le droit des libertés publiques, le droit administratif et le droit parlementaire. Toujours est-il que la HCC n’est pas faite pour les magistrats trop engagés politiquement et ayant enfreint régulièrement leur obligation statutaire de réserve. Notons que la HCC est une juridiction dont les arrêts et décisions ne sont pas susceptibles de recours et s’imposent à tous les pouvoirs publics.
Recueillis par Dominique R.