
Le bruit court depuis un certain temps. Mais hier, les députés n’ont pas voulu l’aborder en public. Ils sont entrés en session ordinaire pour une durée de 60 jours, mais avec une ambiance plombée par la méfiance. La menace d’une motion de destitution du bureau permanent de l’Assemblée nationale et d’une motion de censure traîne dans les parages. Elle est chuchotée dans les couloirs, et hier, elle s’est invitée dans l’hémicycle. La présidente de la Chambre basse l’a évoquée durant son discours d’ouverture de la première session ordinaire du Parlement à Tsimbazaza. La menace est réelle au point qu’elle a préoccupé Christine Razanamahasoa durant son discours d’hier.
Dialogue.« Cette initiative peut s’avérer dangereuse pour le pays déjà aux manœuvres pour combattre les difficultés économiques », a lancé la présidente de l’AN. « Il faut attendre l’alternance démocratique », poursuit-elle. Elle a pris le taureau par les cornes, mais prône le « dialogue » pour aborder le sujet. La conjoncture prête à l’apaisement déjà exhorté par le président de la République, a soutenu la patronne de l’hémicycle, hier à Tsimbazaza. « Il faut toujours privilégier le dialogue » insiste-t-elle afin de « préserver la solidarité » de la majorité à l’Assemblée nationale. Elle a eu vent, selon ses dires, des initiatives de certains députés qui trament quelque chose dans les couloirs du Parlement. Notamment les projets de motion de censure contre le gouvernement et la motion de destitution du bureau permanent de l’Assemblée nationale. Mais « il faut évaluer les conséquences d’une telle décision et mettre en avant l’intérêt supérieur de la Nation », a alerté Christine Razanamahasoa.
Rija R.
encore une session parlementaire dédié aux batailles de petits coqs à ne défendre que sa place, ses intêrets personnels et se faire voir à la TV et dansla presse.
Pendant ce temps, rien n’est fait pour soulager et développer la nation.