Les questeurs présenteront un rapport des activités financières de la Chambre basse ce matin.
Les membres du Bureau permanent de l’Assemblée nationale seront fixés sur leur sort ce jour. De source proche de Tsimbazaza, les questeurs présenteront le rapport des activités financières de la Chambre basse devant les députés ce matin. Une décision prise suite aux exigences de ces derniers. Une collecte de signature sur la dissolution de l’instance dirigeante de l’Assemblée nationale circule à l’hémicycle depuis quelques semaines. Selon notre source, la séance de ce jour se déroulera à huis clos. Cette rencontre sera une occasion pour les Siteny Randrianasoloniaiko (Questeur I), Vanovason Adrien (Questeur II) et Guy Rivo Randrianarisoa (Questeur III) de dissuader leurs collègues députés de revenir sur leur décision de lancer une procédure de dissolution contre le Bureau permanent. En effet, des membres de la Chambre basse montent au créneau et dénoncent le manque de transparence dans la gestion du budget, ainsi que le « kiantrano an-trano » pour les déplacements à l’extérieur. Certains parlementaires se sentent lésés par rapport aux droits et avantages engendrés par les missions à l’étranger. D’après les indiscrétions, l’indemnité perçue lors d’une mission à l’extérieur s’élèverait à 150 millions de Fmg. Il serait aussi question d’une inégalité de traitement concernant la distribution des tickets carburants et des crédits téléphoniques.
Vote de confiance. Le Bureau permanent doit donc réussir à convaincre les députés ce jour pour éviter une éventuelle procédure de destitution. Notre source a laissé entendre que la procédure d’un vote de confiance pourrait être enclenchée en cas d’échec de la rencontre. Pour l’heure, aucun chiffre exact sur le nombre des adhérents à ce projet n’a été dévoilé. Cependant, tous les députés que nous avions rencontrés dans les couloirs de Tsimbazaza ont confirmé l’existence d’une collecte de signatures y afférente. A noter également que cette menace de destitution concerne uniquement une partie des membres du Bureau permanent. Le président Jean Max Rakotomamonjy quant à lui ne serait pas inquiété. Il convient de rappeler qu’un vote de confiance contre le Bureau permanent doit être approuvé par 2/3 des députés. Reste à savoir si ce quorum sera atteint cette fois-ci. Faut-il rappeler que ce projet ne constitue pas la première menace de destitution opérée contre l’instance dirigeante dirigée par Jean Max Rakotomamonjy.
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