
Deux projets de règlement intérieur sont soumis à l’examen des députés qui se réunissent en ce moment en session extraordinaire.
La session extraordinaire de l’Assemblée nationale se penchera aujourd’hui en séance plénière sur les deux projets de règlement intérieur, l’un présenté par l’administration de la Chambre Basse et l’autre élaboré par la plate-forme politique PMP (Plate-forme pour la Majorité Présidentielle). Le projet de l’administration de l’Assemblée nationale comporte 151 articles, mais il ne prévoit aucun changement au niveau de la composition du bureau permanent de l’Institution. Tandis que le projet présenté par la PMP a 223 articles. Il prévoit la création d’un troisième poste de Questeur et l’élection de deux Rapporteurs Généraux. Quoi qu’il en soit, force est de constater que les députés Mapar soutiennent le projet de règlement intérieur élaboré par l’administration de l’Assemblée nationale. Mais, force est également d’affirmer que ce soit le premier ou le second projet de règlement intérieur, son adoption remettra en cause l’existence de l’actuel bureau permanent dominé par les partisans de l’ancien président de la Transition.
Guerre de mots. A l’Assemblée nationale, les polémiques enflent sur le sort de l’actuel bureau permanent présidé par Christine Razanamahasoa. Alors qu’en fait, ce n’est qu’une guerre de mots. L’équipe de l’ancienne ministre de la Justice conteste par tous les moyens la « destitution » brandie par certains députés pro-Hery alors qu’en fait, il ne sera jamais question de destitution, mais d’adoption du nouveau règlement intérieur. La confusion semble favoriser l’actuel bureau permanent dont la destitution exige la signature d’au moins 2/3 des membres de l’Assemblée nationale. Il ne s’agit donc pas d’une destitution, mais de l’élection des nouveaux membres du bureau permanent à partir d’un nouveau règlement intérieur. Mais, que ce soit destitution ou élection des nouveaux membres, l’objectif reste le même : le départ de Christine Razanamahasoa et consorts.
RAJAOFERA Eugène