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mercredi, janvier 15, 2025
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Assemblée nationale : Réunion à huis-clos des députés pour réclamer leurs avantages

Après des semaines de « vagabondage », des députés réinvestissent Tsimbazaza afin de réclamer leurs avantages.

La situation est très tendue à Tsimbazaza. Hier, une longue réunion à huis-clos a marqué cette deuxième session parlementaire. Les députés auraient même dû brandir, une fois de plus, l’arme de la motion de censure.

Après des semaines de « vagabondage », les élus de la Chambre basse font un retour en vedette. En effet, ils se sont réunis à huis-clos, hier, afin de réclamer leurs avantages. Salaires non-payés associés à un problème de carburant et de crédit, il y a de quoi faire revenir les députés aux bancs de Tsimbazaza, même durant une période de session. Une source bien informée nous a indiqué que « les députés auraient même brandi la motion de censure ». En tout cas, la réunion d’hier a duré jusque vers 20 heures.

Motion de censure

Notons que pas plus tard que la semaine dernière, les membres de la Chambre basse ont déjà haussé le ton pour revendiquer leur 13e mois. Tandis que ceux du Sénat sont en grève pour un retard de salaire. Peu importe, les réactions ont été virulentes face à cette situation. Faut-il rappeler que durant la semaine dernière, un taux d’absentéisme record a été observé à Tsimbazaza. Lors du vote du projet de loi n°009/2022 du 15 juin 2022, portant orientation générale du système éducatif à Madagascar, 20 députés seulement ont été présents dont 13 ont voté pour. Alors qu’il s’agit d’une décision importante pour le pays et les générations futures, les élus de la Chambre basse ont préféré briller par leur absence. Alors que dès qu’il s’agit de leurs avantages, ils sortent les grands moyens, « la motion de censure », « ils seraient même passé à la collecte de signatures », continue notre source. Quoi qu’il en soit, cette réunion à huis-clos devrait se poursuivre aujourd’hui selon les informations qu’on nous a communiquées.

Caisses de l’Etat

Le régime fait également face à différents problèmes financiers. Hier, le député Roland Ratsiraka a même indiqué que « les caisses de l’Etat sont vides ». Ce qui explique, en quelque sorte, ces différentes revendications. « La délégation qui devait aller à l’île Maurice pour le CJSOI n’a pas fait le déplacement. Les Mauriciens m’ont appelé, ils sont surpris et étonnés parce que nous allons accueillir les jeux des îles 2023 », s’est fait entendre l’ancien ministre. Le député de Toamasina 1 se veut être clair en tablant sur ce qu’il avance comme problème financier qui empêche l’Etat de mener à bien ses actions, provoquant ainsi le dysfonctionnement de certains départements, ou bien de certaines institutions, à l’exemple de l’Assemblée nationale.

Ras-le-bol

« Délestage, problème de carburant, la Jirama, beaucoup de missions ont dû être suspendues », a continué l’ancien maire de Toamasina. Il a insisté sur le problème financier qui touche de nombreux départements. Et cela commence à se faire sentir sous-entendent les explications de Roland Ratsiraka. Le nerf de la guerre commence à manquer et des responsables se trouvent impuissants devant certaines situations, provoquant ainsi le ras-le-bol de la population. De Marolambo à Tanjombato en passant par Antanetimboahangy dans la RN1, la population est lassée du délestage répétitif et qui se prolonge durant des heures. Dans l´Itasy, la coupure a duré durant presque une semaine. « Le transfo de la Jirama à Anosizato a été foudroyé, empêchant le ravitaillement en électricité dans cette zone », ont fait entendre les responsables de la Jirama. Peu importe, si ce problème financier existe vraiment, cela n’augure rien de bon pour l’année à venir, qui est une année électorale.

Julien R.

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3 Commentaires

  1. le peuple s’appauvrit le pays s’engouffre dans la pauvreté le régime en place passe son temps à remplir ses poches et des députés qui réclament des avantages on marche la tete à l’envers

  2. Le spectacle qui est présenté pourrait s’intituler : » Au théâtre des cabotins ».
    La Réclamation des droits se fait à gorge chaude alors que le devoir accompli et à accomplir n’est pas la première des attentions.
    Comme toile de fond, on instrumentalise tel un flambeau la banderole pauvreté et la lutte contre elle pour se faire un fond de commerce politique.
    Quand la loi permet parfois ce que défend la dignité ; C’est bonjour le cafouillis.

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