
Des partis politiques et des organisations de la société civile s’accordent à soutenir la nécessité d’une session extraordinaire dans les semaines à venir.
La tenue d’une éventuelle session extraordinaire se précise. Des forces politiques, avec et contre le régime, l’ont déjà évoqué depuis près de deux semaines. Des organisations de la société civile, en l’occurrence la Transparency International – Initiative Madagascar, ont également exprimé leur souhait de voir se tenir urgemment une session extraordinaire. Avec l’échéance électorale qui arrive à grands pas, le temps presse et les parlementaires devraient ainsi regagner les bancs des deux Chambres. « Au menu de cette rencontre se trouvent entre autres la réforme du code électoral et du code de la nationalité malgache », indiquent déjà des élus de la Chambre basse.
Volonté
En tout cas, selon l’article 76 de la Constitution, « l’Assemblée nationale est réunie en session extraordinaire, sur un ordre du jour déterminé, par décret du président de la République pris en Conseil des ministres, soit à l’initiative du Premier ministre, soit à la demande de la majorité absolue des membres composant l’Assemblée nationale ». Le RPSD de Benja Urbain Andriantsizehena estime que le temps est encore largement suffisant pour une session exceptionnelle dans l’objectif d’apporter des améliorations au code électoral pour avoir des élections démocratiques. De son côté, le professeur Ange Andrianarisoa du parti AREMA souligne qu’« il faut modifier certains articles du code électoral pour conserver la paix et avoir des élections propres qui éviteront un bain de sang ». Pas plus tard que ce week-end, Ketakandriana Rafitoson, leader du TI-IM, a indiqué que « le temps est encore suffisant pour effectuer la réforme du code électoral. Tout dépend de la volonté des dirigeants ». Transparency International – Initiative Madagascar table surtout sur le plafonnement de la dépense électorale.
Budgétivore
Les proches du régime, quant à eux, s’attachent à l’organisation de cette session exceptionnelle afin d’opérer des amendements par rapport au code de la nationalité malgache. Et l’article 42 reste le plus cité. « Cette opération reste une possibilité, le député Lova de Betafo a déjà déposé une proposition de loi concernant ce code de la nationalité malgache », a déjà exprimé le député d’Ampanihy, Idealson Keron. La présidente de l’Assemblée nationale a de toute façon déjà appelé le Gouvernement et les députés à voir urgemment ce code de la nationalité malgache qui est déjà caduque afin de couper court aux polémiques durant la clôture de la dernière session. Peu importe, dans la situation actuelle, cette session s’avère être budgétivore. D’autant plus que les élus de la Chambre basse ont brillé par leur manque d’enthousiasme durant la dernière session ordinaire pendant laquelle l’Assemblée nationale a, en effet, enregistré son record d’absentéisme.
Julien R.
Rainilainga Raindedaka le traitre à la nation , le fraudeur de dossier et l’imposteur a déclaré urbi et orbi qu’il a obtenu la naturalisation par la filiation . Maintenant on veut toucher au code de la nationalité pour faire sauter l’article 42 sauvant un seul candidat répugnant ?! . Cherchez l’erreur ! La vérité ce sont des tocards d’un parlement croupion !