
Alors que le pays croule sous les problèmes, délestages à répétition, insécurité grandissante, pauvreté généralisée, une partie de nos honorables députés a trouvé le moment opportun pour se pencher… sur leurs propres avantages. Une séance à huis clos est prévue ce jour à l’Assemblée nationale. Objectif affiché ? Une rencontre confidentielle avec la ministre de l’Économie et des Finances pour discuter des « avantages financiers ou autres » accordés aux parlementaires. Pendant que la population survit dans le noir et l’angoisse, les représentants du peuple s’activent pour préserver leurs privilèges. Selon une source interne, certains députés auraient même exigé la présence du Premier ministre Christian Ntsay, de peur que leurs doléances ne soient ignorées par le MEF. Une belle démonstration de priorité politique.
Cette initiative fait grincer des dents au sein même de l’hémicycle. Plusieurs élus s’interrogent sur le timing de cette réunion confidentielle, qui vient parasiter un rendez-vous crucial : le face-à-face officiel entre les membres du gouvernement et les parlementaires prévu lundi et mardi. Cette séance devait pourtant être l’occasion d’aborder les vraies urgences du pays : insécurité galopante, délestages chroniques, inflation étouffante. Mais apparemment, certains élus ont des préoccupations plus « urgentes » que celles du peuple.
Julien R.
JE ne sais plus quoi dire? Bande de rétins.