
2 500 participants sont présents aux Assemblées annuelles de la Banque Africaine de Développement (BAD) qui se déroulent cette semaine à Lusaka en Zambie. Si les rencontres ont déjà démarré lundi, la cérémonie d’ouverture officielle s’est déroulée hier, en présence de la délégation malgache conduite par le ministre des Finances et du Budget, Gervais Rakotoarimanana, non moins gouverneur de la Banque pour Madagascar. A noter que les discussions durant cette 51e édition tournent autour de l’énergie et des changements climatiques. « Il est inconcevable que 138 ans après que Thomas Edison a développé l’ampoule, 700 millions d’Africains n’ont toujours pas accès à l’électricité. Ce continent est tout simplement fatigué d’être dans l’obscurité. Notre objectif est clair : œuvrer pour l’accès universel à l’Energie en Afrique, d’ici 10 ans. Nous prévoyons de développer un réseau électrique de 160 gigawatts et connecter 130 millions de personnes à ce réseau ; et également, connecter 75 millions de personnes aux systèmes hors réseau. La BAD interviendra également pour donner à 150 millions de ménages, l’accès à l’énergie propre pour leurs cuisines. Par ailleurs, 13 des 14 pays touchés par la sécherresse sont situés en Afrique Orientale et Australe. Les pays d’Afrique n’émettent que 3% des gaz à effet de serre, au niveau mondial, alors qu’ils souffrent maintenant de façon disproportionnée, des effets négatifs des changements climatiques. La BAD ouvrira la voie sur la croissance verte et triplera son financement pour l’environnement, qui devrait atteindre 5 milliards USD en 2020 », a noté le président de la BAD, dans son discours lors de la cérémonie d’ouverture.
Antsa R. (Lusaka – Zambie)