Les premières assises du développement durable dans l’océan Indien auront lieu les 4 et 5 novembre prochains à Antananarivo.

Rappeler, de façon pédagogique, les thématiques retenues pour la première édition des assises du développement durable dans l’océan indien (ADD-OI). C’est dans cet esprit qu’a été organisée hier la première session thématique rentrant dans le cadre de cet événement d’envergure régional qui engage huit îles qui sont Madagascar, Mayotte, les Comores, Maurice, les Seychelles, la Réunion, les Maldives et le Zanzibar. La session d’hier ouvre donc le bal aux quatre autres prévues se dérouler durant ce mois d’octobre. Elle a permis de « donner une présentation globale du projet et des objectifs ADD-OI dans la lutte contre le réchauffement climatique à travers des projets business concrets ». Mais aussi pour l’ensemble des parties prenantes (secteur privé et public, banques, fonds d’investissement, partenaires techniques et financiers, experts, société civile, médias) d’exprimer leur engagement aux ADD-OI. Il conviendrait de noter que lesdites assises sont portées par le PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement), l’agence malgache de conseil en développement durable TF261 avec le soutien du Groupement des Entreprises de Madagascar (GEM). Elles sont mises en œuvre dans le cadre de la présidence de la COI (Commission de l’Océan Indien) par Madagascar et en réponse à l’engagement pris par les 8 îles de lutter activement contre le réchauffement climatique.
Opportunité
L’accueil de la première édition des assises du développement durable de l’océan indien (ADD-OI) du secteur privé s’annonce comme un défi majeur empreint de nombreuses opportunités pour la Gande île. Ce, dans la mesure où « l’objectif est de capter un maximum d’investissements autour des projets structurants et transformatifs » pour le pays. Pour ce faire, 30 projets, soit 10 par thématiques (économie bleue, la stratégie commune de compensation carbone, 1 an après Glasgow : le réchauffement climatique) seront montés et seront mis à la sélection des acteurs économiques majeurs, institutionnels clés ainsi que des experts. Le tout, afin de concrétiser leur engagement conjoint vers l’atteinte des objectifs du développement durable à l’horizon 2030.
José Belalahy