
« Un homme à terre est un homme à terre, qu’il soit ministre, chef d’entreprise, secrétaire ou vendeuse de légumes. Ma priorité est de le maintenir en vie », annonce Patrick Cejudo, PDG de la société Assistance Plus. « Notre métier c’est de sauver la vie, qu’il soit étranger ou malgache. Nous portons secours à toutes les personnes qui sont dans le besoin », lance-t-il. Face à l’article sur « l’assistance médicale à Madagascar », sorti hier, il apporte des éclaircissements et des précisions. « Nous proposons des services haut de gamme tout en étant accessible à tous », dit-il. Outre les étrangers qui connaissent très bien ce service, Assistance plus cible surtout les nationaux. « Nous interviendrons même gratuitement quand il y a des accidents sur cet axe, vers Ivato », annonce Patrick Cejudo. Mais encore, Assistance Plus propose un tarif national. Une évacuation sanitaire sur un plan national, pour un célibataire coûte environ 17 500 Ariary par mois. « J’espère que les Malgaches ne pensent plus que c’est inaccessible », lance le numéro Un de l’assistance plus. Pour lui, ce service est accessible à la classe moyenne malgache. Existant depuis une vingtaine d’années, cette « société totalement indépendante » a un siège à Antananarivo à Ivato, à Majunga et bientôt à Tamatave.
Un long combat. « Depuis près de 23 ans, mon combat a été de faire bénéficier à tous les employés de l’assistance, quel que soit leur rang, qu’il soit PDG ou gardien. Actuellement, quelques chefs d’entreprises collaborent avec nous. L’objectif est d’offrir une vie meilleure au personnel », dixit le PDG de l’Assistance Plus. À lui de continuer que « je suis optimiste et confiant ». Depuis, il négocie avec les chefs d’entreprise pour faire en sorte que l’employé prenne une partie de charge et que le patronat assure l’autre partie. « Assistance plus travaille pour une évolution de cette situation. Certes, le combat n’est pas encore terminé mais je garde espoir », dixit le PDG de la société. Face à cette offre, pourquoi les chefs d’entreprise n’y adhèrent pas encore ?
Nirina Rasoanaivo