Pour son 27e voyage, des membres fondateurs de l’association humanitaire Babakoto-France, se sont rendus dans la commune rurale d’Antoetra-Zafimaniry, district d’Ambositra, du 28 avril au 08 mai 2014, dans le cadre d’une mission humanitaire.
Il s’agissait de constater de visu les réalisations entreprises et d’entreprendre d’autres activités. L’association Babakoto-France est présente dans la commune d’Antoetra-Zafimaniry depuis plus de 10 ans. Ses activités concernent principalement, l’éducation et la santé.
Jean Pierre Errot et Jacqueline, les membres fondateurs de l’association, ont procédé le 28 avril à la remise d’un don de divers matériels médicaux et de réfrigérateurs aux centres de santé de base niveau II d’Antoetra et de Faliarivo. Cette délégation a également procédé à la distribution d’une première vague de 50 plaques de WC famoplat munis de dispositif de lavage des mains aux habitants. L’objectif, comme l’a souligné Jean Pierre Errot est de contribuer à la lutte contre la défécation à l’air libre. L’initiative a été rendue possible, grâce à la collaboration de l’association Babakoto-France en partenariat avec l’association Famonjena qui a approvisionné les plaques et le projet Amoron’i Mania Madio, qui se charge de l’encadrement technique. Ceci dans le cadre de la mise en œuvre du Fonds d’Appui à l’Assainissement (FAA). Le représentant de l’association Babakoto-France d’insister surtout sur la pérennisation de ce projet et prévoit à court ou à moyen terme de doter de ces dispositifs les 3 000 ménages que compte la commune rurale.
A pied. Toujours dans la commune rurale d’Antoetra-Zafimaniry, dans les « fokontany » d’Ambahona et d’Ifasina et de Sakaivo-Nord, la délégation de l’association Babakoto-France a assisté à l’inauguration de bâtiments scolaires qu’elle a financés. L’association compte à son actif 29 EPP construites dans la commune rurale d’Antoetra. Deux autres nouvelles écoles seront construites prochainement dans les fokontany de Kidodo et Mahazoarivo-Ambatolampy. Jean Pierre Errot et Jacqueline ont sillonné ces villages à pied durant près d’une dizaine de jours, toujours avec le sourire.
CHAN-MOUIE Jean Anastase
