La manifestation de ce jour se veut être un moyen pour les membres de cette association nouvellement constituée de montrer leur solidarité.
Une suite logique de la marche organisée au By Pass. C’est dans cet esprit que s’inscrit la manifestation de ce jour. Organisé par l’association des taxis-motos de la Capitale, l’événement devrait débuter à partir de 14 heures au stade couvert de Mahamasina. « On veut réunir toutes nos forces et informer l’opinion publique sur l’existence des taxis-motos et de ce que ce type de service offre à la population tananarivienne », a-t-on avancé lors d’une conférence de presse organisée hier. « Ce sera aussi une occasion de dévoiler l’existence du VMTM ou Vovonan’ny Mpitondra Taxi-Moto (Association des conducteurs de taxis-motos) à Antananarivo et ses environs. Mais surtout le moment pour les membres de recevoir leur badge », note quant à lui François Rakotomalala, vice-président du VMTM.
Chômage. La conférence de presse, d’hier, était l’opportunité pour les membres du bureau du VMTM d’interpeller sur le rôle de « créateur d’emploi de leurs activités». On connaît tous la situation socio-économique qui prévaut actuellement. Notre activité aide les chômeurs à avoir un emploi et à en créer pour d’autres », renchérit François Rakotomalala. Ce dernier de lancer ensuite que le VMTM regroupe environ 3 000 membres et que leur objectif est de « réunir» dans leur entité tous les acteurs existants dans la Ville des Mille. « On veut surtout séparer les bons grains de l’ivraie», explique le vice-président du VMTM comme pour appuyer le côté formel de leur initiative. Pour en revenir à la manifestation de ce jour, le Vovonan’ny Mpitondra Taxi-Moto d’Antananarivo et ses environs affirme avoir obtenu l’aval de la préfecture et de la Commune urbaine d’Antananarivo. Cette manifestation intervient après que la formalisation des taxis-motos ait été rejetée par le conseil municipal de la Commune urbaine d’Antananarivo. Outre la possibilité pour la commune de réglementer ces activités et par ricochet de garantir la sécurité inhérente à ce type de transport public, très prisé par les Tananariviens étant donné la problématique des embouteillages, la formalisation des taxis-motos pourrait aussi aider à renflouer ses caisses.
José Belalahy
