L’association Voahary Maitso met en œuvre un programme intitulé « Education for life » en collaboration avec son partenaire « Money for Madagascar » basé en Angleterre.
« L’objectif consiste à mener des projets de développement socio-économique au niveau de 34 écoles publiques pilotes dans nos régions d’intervention, notamment à Itasy, Vakinankaratra, Amoron’i Mania et Analamanga », a expliqué Roland Razafiarison, le président de cette association lors de son entrevue avec la presse. Il s’agit notamment des AGR (Activités Génératrices de Revenus) permettant de soutenir les parents d’élèves. En effet, « ces derniers ne sont pas en mesure de scolariser leurs enfants en raison de la faiblesse de leur niveau de vie surtout durant la période de soudure. C’est pourquoi, nous avons développé ces AGR au niveau des établissements scolaires. Ce qui permet, en premier lieu, d’assurer la cantine scolaire des enfants via la mise en place des cultures maraîchères entre autres. Entre-temps, ces sites serviront de parcelles de démonstration pour les parents d’élèves à adopter les techniques de production les plus appropriées pour ne citer que le développement des cultures bio. Le transfert de technique en matière de bonne conduite d’élevage n’est pas en reste », a-t-il enchaîné.
Pérennisation. Notons que l’association Voahary Maitso travaille en étroite collaboration avec le ministère en charge de l’Education nationale ainsi que ses services déconcentrés à tous les niveaux pour ce faire. « Ce qui a permis d’améliorer non seulement les sources de revenu des parents d’élèves mais aussi la qualité de l’enseignement au niveau de ces établissements scolaires pilotes. En effet, l’association apporte également des appuis en matière d’infrastructures et d’équipements pédagogiques à part le renforcement de la capacité du personnel enseignant. Parmi les activités génératrices de revenu lancées, on peut citer, entre autres, le développement de la lombriculture ou la production d’engrais biologiques. Ce, dans le but d’améliorer la production agricole dans les écoles et celle des parents d’élèves. Ceux-ci peuvent en même temps vendre le surplus de production », a-t-il évoqué. Et pour une meilleure pérennisation de ces activités, un système de fonds de revolving et de grenier communautaire est mis en place. « Ce qui permet en même temps de mieux motiver le personnel enseignant », a-t-il conclu.
Navalona R.