
« Petite Melody », un film de neuf minutes et quelques secondes permet à Dina Nomena Andriarimanjaka de se distinguer sur « 7 jours pour 1 film ». L’annonce des résultats de cet atelier itinérant, déjà passé par six pays africains francophones, a été effectuée hier après-midi au Canal Olympia Iarivo à Andohatapenaka.
« 7 jours pour 1 film » a ainsi permis à une douzaine de femmes cinéastes malgaches de faire parler leur créativité. En proposant des scénarii, dont l’équipe d’Acajou film, l’initiateur de ce projet, ont fignolé, amélioré, pour atteindre une norme internationale. Depuis quatre ateliers, au Burkina Faso, au Togo, au Sénégal et au Bénin, le programme est devenu entièrement féminin.
« Mon scénario a été inspiré de ma petite nièce durant la pandémie. Sa petite vie en a vraiment été affectée, je me suis dit que cela pourrait inspirer une histoire. Donc, c’est l’histoire de Melody et de sa mère durant la pandémie », fait savoir la gagnante. Son œuvre sera alors diffusée dans plus de 100 rencontres et festivals dédiés au cinéma, ont promis les responsables d’Acajou Film.
Cet atelier, en étroite collaboration avec Canal Plus Madagascar et d’autres partenaires, a aussi permis de prendre le pouls social de la société actuelle. A travers le regard de ces femmes cinéastes, l’inquiétude et le drame s’y retrouvent souvent. « Boîte à parfum » de Saholy Randrianarisaona évoque le bouleversement mémoriel d’une amnésique ayant perdu d’un coup son mari et son enfant. Danielle Rabehaja a surpris avec un scénario mettant en histoire des extraterrestres qui au fond ont le côté primitif des humains.
« 7 jours pour 1 film » mérite tout de même des éloges. Puisqu’il est passé par les délestages, la montée des eaux, les pluies incessantes… du mois de janvier.
Maminirina Rado