L’Institut Électoral pour une Démocratie Durable en Afrique (EISA) poursuit sa sensibilisation. L’EISA prend en main la société civile des neuf districts de la région Atsimo-Andrefana en impliquant les femmes dans le processus de prise de décision.
La Plateforme Régionale des Organisations de la Société Civile (PFROSCAA) dont Famari est la plus importante de la Région Atsimo-Andrefana, répond à l’appel d’EISA. Elle compte quelque 400 associations, selon son président Yvan. Une vingtaine de jeunes, en majorité des jeunes femmes, issue des neuf districts, ainsi que des fonctionnaires de la direction régionale de la Population, de la Protection Sociale et de la Promotion de la Femme, se sont déplacés à Tuléar du 8 au 12 novembre pour assister à la formation de « Talily Raike » financée par le volet Peace Building Fund (PBF), fonds des Nations Unies dédié à la Paix, et par un financement Suédois pour la Coopération et le Développement (SIDA) pendant 18 mois. Discrètement, mais impliqué dans le projet Talily Raike, l’Observatoire de la Décentralisation et du Développement Local (ODDL) fait partie du projet visant à veiller sur la sécurité des personnes, pour l’obtention de la paix. Au menu de la formation du projet Talily Raike, les techniques de sensibilisation et de mobilisation, le leadership transformationnel, comment mener un plaidoyer, et comment construire un planning et rédiger un rapport financier. Les participants devront en effet gérer un fond pour atteindre les objectifs fixés. Comme il s’agit d’impliquer la femme dans le processus de décision, un nouvel ingrédient : la masculinité positive, pour mettre la femme sur le piédestal qu’elle mérite. En effet, l’espoir de temporisation et d’éviter les conflits, reste la femme qui lutte contre la violence basée sur le genre. L’objectif final serait d’intégrer des femmes comme membres à part entière du DINABE, convention entre des communautés locales riveraines qui assure la sécurité et la paix dans la localité.
Charles RAZA
