Une association nationale qui couvre douze régions, ayant une passion et un gagne- pain en commun pour vivre: la pêche. Forcément les problèmes sont presque les mêmes. Elles en ont parlé les 25 et 26 novembre à Tuléar, en assemblée générale ( 2è édition).
Le Réseau National des Femmes de la Pêche de Madagascar (RENAFEP) comprend au total 86 associations. Ces dernières couvrent 21 districts, 36 communes et 65 Fokontany. Dans la Région Atsimo Andrefana, il y a 2.828 femmes mareyeurs entre Itampolo et Morombe.
Le réseau compte des femmes qui prennent la relève des pêcheurs qui reviennent du large. La plupart des membres reçoivent les ressources halieutiques à l’arrivée des pêcheurs au bord de la mer et deviennent des mareyeurs. Elles vont crier, ensuite, dans les allées des grandes villes pour vendre les produits de la pêche. D’autres ont reçu des formations dans la transformation et la conservation. Certaines d’entre elles en ont bénéficié en pisciculture. Mais tous les ans, que cela soit en eau douce ou à la mer, la pêche accuse des fermetures pour le besoin de régénérescence quand la ponte des œufs commence. Un problème pour les pêcheurs et leurs femmes qui travaillent les produits de la pêche. C’est le réseau tout entier qui connaît les mêmes difficultés et cherche des activités génératrices de revenus (AGR) pendant trois ou quatre mois par an. A la demande de plusieurs associations, elles aimeraient suivre des renforcements de capacités pendant la fermeture, faute d’AGR. A propos de la cherté de la vie, en général, tout est cher. Il n’y a rien à faire, il faudra augmenter le prix des produits, et le cycle recommence.
Charles RAZA
