
Des produits en raphia, 100% fabriqués à Madagascar et qui deviennent Made in France, juste après un simple repackaging. Le phénomène existe bel et bien et figure parmi les sujets de discussions lors d’un panel sur les filières productives comme la pêche, l’agriculture, l’élevage et les industries, lors de la Foire Économique Régionale Atsimo Andrefana à Toliara la semaine dernière.
Efforts
Une réalité significative de l’insuffisance de valeur ajoutée aux produits d’exportation malgaches. Entraînant une persistance de la dépendance à l’importation sur de nombreux produits. Dans son intervention, l’un des panélistes, en l’occurrence, le directeur général de l’Industrialisation, Nainanirina Razafindrazaka a fait état des efforts entrepris par le ministère de l’Industrialisation et du Commerce dans la priorisation du développement industriel. Plus particulièrement dans la région Atsimo Andrefana où certains produits comme le sucre et la farine sont encore insuffisants pour couvrir les besoins locaux.
Appui
Selon le Directeur général de l’Industrialisation, les efforts de développement industriel doivent être multipliés pour parvenir à cet objectif. Les initiatives actuelles du ministère de l’Industrialisation et du commerce bénéficient d’ailleurs de l’appui des partenaires techniques et financiers. C‘est le cas du Projet de transformation agricole pour la sécurité et les opportunités économiques (PTASO) dans la région Atsimo Andrefana et dont l’une des composantes est de créer des chaînes de valeur à travers des appuis aux PME agricoles notamment, les coopératives et les transformateurs locaux. Par ailleurs, le MIC entreprend des initiatives pour intégrer les PME locales dans le circuit des entreprises minières. Une manière de les préparer pour répondre aux besoins de ces entreprises, tout en continuant d’assurer l’approvisionnement quotidien des ménages.
R.Edmond