La nuit du vendredi dernier vers 23 heures, des bandits munis d’un FC et de plusieurs armes blanches à causer la mort tragique de toute une famille à Ankidaondrano, dans la commune rurale d’Ambohiborina, district de Faratsiho. Le drame s’est produit pendant que les dahalo ont incendié deux maisons de leur victime. Ils ont entré par la force dans la maison de leur victime. Armés, ils ont terrorisé les membres de la famille et l’obligent de leur donner tous les objets de valeurs dans la maison. Sans défense, les victimes se laissent faire et font ce que les bandits leur demandent. Après avoir tout saccagé, avant de quitter les lieux, les dahalo ont brûlé deux maisons d’habitation. L’incendie fait huit morts dont un père de famille, son épouse et leur enfant. Un homme a aussi été tué par balles. Dès que la gendarmerie a su la nouvelle, vers deux heures du matin, une dizaine de gendarmes se sont dépêchés sur place. Un représentant de la mairie et un responsable de la santé étaient présents sur les lieux pour constater les faits.
A leur arrivée, les fokonolona ont procédé à l’enterrement des victimes tout en respectant les formalités requises. Selon les informations, les enquêteurs ont déjà un suspect. Ils soupçonnent une attaque commanditée par un homme qui a eu un antécédent criminel. Cet individu est fortement soupçonné suite à une audience passée le mois de novembre dernier au tribunal d’Antsirabe pour acte de banditisme contre les victimes actuelles. Cette personne a été placé sous mandat de dépôt avec son complice après décision du juge. Pour sécuriser lieux, les éléments de la gendarmerie ont effectué une opération de ratissage. Par ailleurs, un contrôle physique à la maison centrale d’Antsirabe a été réalisé dans le cadre de l’enquête. Cette action a permis de constater que les deux personnes condamnées citées in supra ne sont pas à l’intérieur de la prison mais au camp pénal de Mahandraza. En conséquence, l’investigation continue pour mettre la lumière sur ce drame.
Yv Sam