Il a été entendu hier par la brigade spéciale de la gendarmerie dont le bureau se situe à la caserne Toby Ratsimandrava. Reporter d’images auprès de la station Viva, ce jeune homme a été enquêté à propos de l’attentat à la grenade qui s’est produit pendant la fête de l’indépendance. Au début, tout le monde pensait qu’il s’agirait d’une demande de collaboration afin de livrer aux enquêteurs les enregistrements vidéo de la scène d’horreur. Une hypothèse tout à fait faussée lorsque l’on sait que le concerné n’était pas présent au stade de Mahamasina ni durant ni après l’attentat. Il passait avec sa famille le week-end à Ampefy, a-t-on appris de son témoignage à la presse. Par contre, il faisait partie des journalites accrédités pour la couverture de l’événement, mais après un changement d’organisation en interne de son organe de presse, une autre personne a dû prendre sa place. Les soupçons de la gendarmerie viennent du fait de son absence au stade alors qu’il avait été accrédité. Ses puces téléphoniques ont été réquisitionnées afin d’identifier toutes ses conversations. Et c’est de cette manière que les enquêteurs veulent avancer dans leurs investigations sur cette affaire. La nouvelle a encore une fois choqué les journalistes. Le cas de ce caméraman ne peut qu’alerter sur la possibilité de représailles envers les journalistes. Surtout que le concerné travaille dans un groupe de presse participant activement au mouvement contre l’adoption du présent code de la communication.
D.R.