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dimanche, décembre 22, 2024
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Attentat à Mahamasina : Les témoignages insistent sur un homme en tenue de combat

MahamasinaVraie grenade ou bombe artisanale ? La même cause a produit, certes, le même effet puisqu’il y avait morts d’hommes et dans la foulée plusieurs blessés dont des enfants. Le témoignage accablant de G.L, une femme dont nous tairons le nom pour sa sécurité physique, prend le dessus de l’affaire. Elle insiste sur la présence d’un homme en tenue de combat qui a lancé la bombe ou grenade dans le public avant d’ouvrir le feu d’un pistolet automatique, à trois reprises. A en croire ce témoignage, l’auteur a changé de vêtement avant de se fondre dans la foule et depuis est devenu introuvable. D’autres témoignages à l’Hjra, juste après le coup, avancent un homme avec un vêtement de couleur marron. L’effet de la lumière de la scène pourrait générer une confusion sur la perception visuelle mais une chose est sûre, entre le marron et le vert, il n’y aura pas beaucoup de différence dans l’obscurité. Hier, lors de la conférence de presse la gendarmerie a mis l’accent sur la fouille au niveau de toutes les casernes en commençant par la RTS. Sans l’expliquer, tout le monde comprendra que la suspicion envers les hommes en treillis n’a pas été écartée par les limiers. Les agents de faction ce soir-là devraient être entendus pour mieux comprendre la manière dont la bombe ou grenade –  l’on ne sait plus sa nature tellement la version diverge même officielle – a été introduite à l’intérieur du stade que l’on dit hautement surveillé. Les responsables auraient bien fait de demander la collaboration des enquêteurs internationaux pour mettre la lumière sur ce crime, plutôt que de déraper sur des boucs émissaires ou le profilage d’usage qui n’aboutit à rien. L’histoire en démontre d’ailleurs avec ces affaires non élucidées telles la mort du Colonel Ratsimandrava, le crash de l’hélicoptère de Joël Rakotomalala, l’incendie du palais du Premier Ministre d’Andafiavaratra puis par la suite ce de la reine, la mort subite de l’ancien PM Francisque Ravony, la disparition de la couronne royale, la tuerie de 2007 pour ne citer que ceux-là. Tellement il est très facile d’exécuter des crimes parfaits dans ce pays et bien que des enquêtes aient été ouvertes et jamais clôturées. Et même le célèbre poète Rado Andriamanantena en dit long dans son titre «  efa misokatra ny famotorana… ». Comme toutes les boîtes noires, même si on les retrouve, on n’a jamais su l’issue…

D.R

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