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jeudi, mai 15, 2025
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Attentat de Mahamasina : Hery Rajaonarimampianina accuse les politiciens

« Incessamment, on aura sûrement des résultats plus tangibles à montrer ». C’est ce qu’a déclaré le président Hery Rajaonarimampianina par rapport à l’attentat qui a fait trois morts et 90 blessés. Interviewé par nos confrères de la Radio France Internationale, le Chef de l’Etat est revenu sur cette explosion qui s’est produite à Mahamasina le jour de la célébration de la fête de l’indépendance. « L’enquête suit son cours… Laissons les enquêteurs faire tranquillement leur travail », a-t-il annoncé. Une déclaration qui se présente aux yeux des observateurs comme un air de déjà entendu. Et ce, dans la mesure où la situation actuelle semble identique à ce qui s’est passé après l’attentat à la grenade qui s’est produit à Anosy, le jour de l’investiture du président Hery Rajaonarimampianina du 25 janvier 2014. L’explosion a aussi fait de nombreuses victimes innocentes. Pourtant, deux ans et demi après les faits, l’affaire reste encore non élucidée. En tout cas, le numéro Un d’Iavoloha estime que ces deux attentats étaient perpétrés par les mêmes auteurs. « Tout le monde, je crois, reconnaît qu’il y a des situations et des faits similaires. Ça permet de dire que les mobiles sont les mêmes, les moyens également. Et bien évidemment, ça a donné les mêmes résultats, donc des personnes tuées, blessées et qui créent aussi bien évidemment une certaine psychose ».

Aveu de faiblesse. En ce qui concerne l’explosion du 26 juin à Mahamasina, le président de la République accuse ouvertement ses adversaires politiques. En réponse à la question : « Justement vous avez évoqué un acte politique. Qui est derrière, selon vous ? », Hery Rajaonarimampianina n’a pas hésité à déclarer que « ce sont les politiciens bien évidemment, si c’est un acte politique ». Si l’on se réfère aux propos du Chef de l’Etat, le Sénateur Lylison René de Rolland n’est donc pas le seul leader de l’opposition qui se trouve dans le collimateur des forces de l’ordre. « Je parlais des politiciens, pas d’une seule personne. Rien n’est à écarter. Moi, je vous dis, toutes les hypothèses sont valables », a poursuivi le président. Toutefois, malgré l’échec des mesures de sécurité prises durant les festivités du 26 juin, Hery Rajaonarimampianina défend les forces de l’ordre. Il n’y aurait eu aucune faille dans les mesures de sécurité prises. « Il n’y a pas de risque zéro… Même les pays considérés comme les plus sécuritaires comme les Etats-Unis, la France et la Turquie sont touchés par les attentats ». Venant d’un Chef d’Etat, cela pourrait être considéré comme un aveu de faiblesse. Pourtant, malgré les risques, le régime persiste et signe sur la tenue du Sommet de la Francophonie et du Sommet de la COMESA à Madagascar.

Davis R

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