Vendredi dernier, une cinquantaine d’associations ont été reçues chez le Premier ministre Jean Ravelonarivo, au Palais de Mahazoarivo. Le discours du PM était clair et annonçait une bonne nouvelle. Ce dernier veut travailler main dans la main avec les différentes sociétés civiles.
Jean Nirina, président du HAFARI Malagasy emmène ses troupes chez le Premier Ministre. Celles-ci sont gonflées à bloc, après leur rencontre chez le PDS d’ Antananarivo (président de délégation spéciale), Ny Hasina Andriamanjato qui a accepté d’allouer de nouvelles terres pour le projet d’exode urbain. Il faut parcourir quelques centaines de mètres avant d’arriver dans un bâtiment au fond du palais. C’est là que le Premier Ministre a accepté de recevoir les représentants d’associations. La table est ronde et Jean Nirina place ses pions.
Jean Nirina prend la parole en premier. Plein de confiance et sûr de lui, le fondateur du projet exode urbain remercie le Premier Ministre qui a accepté de les recevoir. Et ils sont nombreux, il y a aussi des représentants de gens défavorisés, des associations basées en provinces et des sinistrés.
L’entraide comme mot d’ordre. Ensuite, c’est au tour du PM de prendre la parole. Son message est limpide et direct. Au fur et à mesure de son allocution, les visages des membres des associations deviennent radieux. Le plaidoyer du PM est d’ailleurs ponctué par de nombreuses salves d’applaudissements. Son discours achevé, le PM prend le temps de serrer la main à toutes les personnes présentes.
Une fois la réunion finie, on se félicite. Les différentes personnes présentes semblent satisfaites du discours du chef de gouvernement. « Aujourd’hui, c’est un jour mémorable pour nous. Il n’a fallu qu’une semaine pour rencontrer le Premier Ministre. C’est d’ailleurs la première fois que nous sommes reçus par un membre du gouvernement»,explique Rakotorova Rabetsara, Président National de Défense des consommateurs. Lors de sa déclaration, le PM demande d’être jugé sur ses actes et désire travailler avec les associations. De plus, le chef de l’exécutif a donné comme consigne à ses ministres, de répondre dans les 72 heures aux missives envoyées par les citoyens. Aujourd’hui, la confiance règne, comme l’affirme Rakotorova Rabetsara:« Nous sommes très confiants. Le PM nous connaît et comprend notre combat. Il est issu d’une famille pauvre, c’est un homme du peuple. Il va y avoir du changement. »
Stéphane Pierrard (Stagiaire)
