Alors que sur le terrain, la guerre fait toujours rage, un round de négociations a eu lieu à Ankara sous l’égide du ministre turc des affaires étrangères entre les délégations russe et ukrainienne. Les pourparlers n’ont duré que très peu de temps. Ils n’ont débouché que sur des échanges de prisonniers et sur la proposition d’un rapatriement d’enfants ukrainiens emmenés en Russie au début des hostilités. Le désaccord est toujours profond entre les deux parties et aucun cessez-le-feu n’est en vue.
Aucun cessez-le-feu en vue entre Russes et Ukrainiens
Ce nouveau round de négociations a eu lieu au lendemain d’une attaque de drones ukrainiens sur des aérodromes, situés pour certains, loin à l’intérieur du territoire russe. Les services de renseignements ukrainiens se vantent du succès d’une opération qui, disent-ils, a été préparée depuis longtemps. Les informations émanent du côté ukrainien et n’ont pas été recoupées par des sources indépendantes. Néanmoins, l’opération a eu un grand retentissement. Les forces armées russes continuent, quant à elles, leurs envois de drones et de missiles en Ukraine. C’est dans ce contexte que s’est tenu le nouveau round de négociations sous l’égide de l’État turc, hier après-midi. Les deux délégations ont été accueillies par le ministre des affaires étrangères. Celle des Russes a été conduite par l’ancien ministre de la culture, Vladimir Lewinsky et celle des Ukrainiens comprenait plusieurs ministres. La partie russe a refusé le cessez-le-feu inconditionnel proposé par son vis-à-vis et a proposé en retour une trêve de trois jours sur certains endroits du front. Le désaccord a donc été constaté sur ces points. Les deux pays ont convenu cependant l’échange de tous leurs prisonniers, jeunes ou blessés ainsi que le rapatriement de 12.000 corps de soldats tombés au combat. La partie ukrainienne a transmis une liste de cent enfants ukrainiens emmenés en Russie au début des hostilités. Une nouvelle rencontre a été proposée par le ministre de la défense ukrainienne. La date sera fixée entre les 20 et 30 juin.
Patrice RABE
Après l’attact d’hiver sera impossible, plutôt un contreattactt Russe très fort !!