« Garder les filles à l’école est vraiment la meilleure manière de les protéger et de réduire leur vulnérabilité ». C’est ce qui a été avancé lors d’une conférence de presse organisée par l’UNFPA ou organisme onusien en charge de la population en marge de la visite officielle de son directeur régional pour l’Afrique Australe et Orientale. La nécessité de mettre en place des investissements ciblés envers les filles a été martelée. Ce qui passerait par l’amélioration des infrastructures scolaires devant permettre d’attirer les filles dans les établissements scolaires mais surtout par la mise en œuvre de programmes scolaires qui puissent les garder en milieu scolaire. L’idée serait ainsi de réduire la forte prévalence de décrochement scolaire caractéristique du pays. D’autres facteurs clés entrent dans le cadre de cette logique d’autonomisation des femmes. « Maintenir les filles le plus longtemps possible à l’école passe également par une stratégie dont nous parlons actuellement, à savoir la lutte contre le mariage des enfants, ou encore la lutte contre les grossesses précoces », a-t-on expliqué. La lutte contre la pauvreté extrême qui ronge le pays constituerait également une étape à franchir. Ce, dans la mesure où la pauvreté des foyers malgaches favorise la déscolarisation aussi bien des filles que des garçons. Les réformes allant dans la gratuité de l’école seraient à promouvoir et à renforcer. La déscolarisation touche aussi bien les filles que les garçons.
José Belalahy
