L’augmentation du rendement de productivité et l’approvisionnement en semences de base et certifiées constituent les principaux éléments clés permettant d’améliorer la production rizicole à Madagascar.
Le projet PAPriz financé par l’Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA), sous tutelle du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage travaille ainsi en étroite collaboration avec le centre de recherche FOFIFA et le SOC (Service Officiel de Contrôle des semences et de matériel végétal), pour ce faire. L’objectif de ces trois parties consiste à promouvoir l’industrialisation et la chaîne de valeur riz dans le but d’atteindre l’autosuffisance alimentaire, et partant de pouvoir exporter le surplus de production. C’est ce qu’on a appris lors d’un atelier organisé dernièrement et réunissant toutes les parties prenantes pour élaborer un plan d’action d’augmentation de la production de semences de riz certifiées dans le pays.
7,7 millions de tonnes de paddy
Il est à noter que dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie nationale semencière, le ministère de tutelle prévoit de produire 8 400 tonnes de semences de riz certifiées d’ici 2027 afin d’atteindre l’objectif de l’autosuffisance alimentaire. Ce qui permettra d’obtenir une production d’environ 7,7 millions de tonnes de paddy, et ce, avec l’appui de tous les projets et programmes, sous tutelle de ce département ministériel, a-t-on appris. Parmi lesquels, le projet PAPRiz appuiera le Centre national de recherche appliquée au développement rural FOFIFA à la production de semences de riz de qualité et qui sont adaptées aux conditions climato-pédologiques dans les zones de production. En revanche, le Service Officiel de Contrôle des semences et de matériel végétal se chargera du contrôle comme son nom l’indique des semences de riz produites et celles à multiplier au niveau des centres multiplicateurs de semences répartis sur tout le territoire national. Leur certification s’impose ainsi afin de garantir les semences de riz qui seront mises à la disposition des producteurs.
Navalona R.