
78 pays ont répondu à l’appel de Missions publiques pour implémenter, au niveau local, le Dialogue citoyen mondial sur l’avenir d’Internet. Les résolutions de ces rencontres seront soumises au Forum sur la Gouvernance d’Internet 2020.
La plus grande participation citoyenne jamais organisée. 100 citoyennes et citoyens de chaque pays se réuniront en un lieu pour livrer leur vision sur l’avenir d’Internet et aborder les problématiques qui y sont liées. Pour Madagascar, cette rencontre se fera le 10 octobre prochain à l’Académie malagasy à Tsimbazaza. Selon ISOC (Internet Society) Madagascar Chapter, la participation en ligne sera également libre pour tous. « Nous encourageons particulièrement la participation des femmes. Il s’agit d’un événement important car la délibération mondiale permettra d’élaborer des recommandations citoyennes informées qui seront soumises aux décideurs au niveau local, régional et international. Les résultats de la délibération seront soumis au Forum sur la Gouvernance d’Internet 2020, sous la thématique Internet United », a expliqué Nicolas Raft Razafindrakoto, président d’ISOC Madagascar Chapter, lors d’une rencontre avec les médias, hier à l’hôtel Sakamanga Isoraka.
Cinq thématiques. A l’heure où Internet devient le centre des interactions sociales, la pandémie actuelle reflète l’urgence de cette discussion, selon les organisateurs. En effet, la plupart des thématiques du dialogue seront traitées sous le prisme du Covid-19. L’identité numérique, la sphère digitale publique, l’inclusivité digitale et l’intelligence artificielle seront au centre des discussions pour les 78 pays qui mèneront, en plus, une 5e session sur un sujet numérique en phase avec leur contexte économique, social ou politique. Pour Yves Mathieu, Judith Ferrando et Antoine Vergne, co-directeurs de Mission Publiques et initiateurs du projet, les enjeux du XXIe siècle imposent de faire renaître la confiance entre citoyens et décideurs, raison pour laquelle les modes de gouvernance doivent évoluer et s’adapter aux défis à venir. A noter que ce projet « We, the Internet » est coordonné par une coalition de partenaires mondiaux de premier plan tels que des institutions européennes (Commission européenne, Conseil de l’Europe), l’Unesco, Internet Society, Wikimedia Foundation, World Wide Web Foundation, World Economic Forum, les gouvernements suisse et allemand, ou encore les représentants du secteur privé comme Google et Facebook.
Antsa R.