La destruction des Aires Protégées, pour ne citer que celles d’Ankarafantsika et de Menabe Antimena, ne cesse de s’accentuer depuis ces derniers temps. Face à cet état de fait, l’Alliance Voahary Gasy (AVG) continue d’interpeler l’Etat à prendre ses responsabilités en réclamant la mise en application effective de la loi en vigueur tout en infligeant des sanctions exemplaires si l’on veut bien conserver les richesses qui se trouvent au sein de ces forêts. C’est ce qu’on a appris à l’issue de l’assemblée générale organisée, deux jours durant, par cette plateforme des organisations de société civile oeuvrant pour la protection de l’environnement, à l’hôtel Panorama.
Corruptions de haut niveau. En effet, cette dernière évoque entre autres, l’existence d’une étendue de champs de plantation de maïs et d’arachides issus des cultures sur brûlis, voire même des usines ainsi que des groupes d’individus résidant à l’intérieur de ces Aires Protégées. Pour l’AVG, le problème relatif à la justice environnementale est lié à la pauvreté de la population locale. Ce qui entraîne la recrudescence de l’insécurité et la gabegie de nos ressources naturelles. Raison pour laquelle, elle a réclamé la prise de responsabilité de l’Etat. Elle dénonce également les corruptions sous toutes leurs formes, surtout de haut niveau, qui prennent de l’ampleur depuis ces derniers.
Bureau reconduit. En outre, la Constitution et la Charte environnementale stipulent l’importance de la protection de l’environnement pour le bien-être de la population. A cet effet, l’Etat devra inscrire dans son budget des moyens financiers et matériels nécessaires y afférents. L’Alliance Voahary Gasy sollicite en même temps, le Président de la République et tous les responsables de haut niveau à oser prendre des mesures visant à sanctionner ceux qui n’accordent pas une priorité à la protection de l’environnement. Il est à noter que lors de cette assemblée générale, le bureau de l’AVG a été reconduit pour un autre mandat de deux ans, et ce, suite à un vote confiance émis par les membres de cette plateforme.
Navalona R.