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vendredi, septembre 19, 2025
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Aviation civile :  Madagascar exposé à un risque de surveillance renforcées de l’OACI

Sanction justifiée. Le désormais ancien ministre des Transports et de la Météorologie mérite ce limogeage car son acte d’autorisation de délivrer un certificat d’immatriculation provisoire aux cinq Boeing 777 est plus qu’une faute grave dont les conséquences pourraient être extrêmement importantes surtout pour le secteur aérien.

Eneffet, Madagascar risque tout simplement d’être placé sous surveillance renforcée par l’Organisation de l’Aviation civile Internationale (OACI).

Exigeante

Et ce, pour la bonne et simple raison que même si la délivrance d’immatriculation relève de la compétence souveraine de l’autorité de l’aviation civile, en l’occurrence l’ACM pour Madagascar, elle doit respecter les normes de l’OACI. Cette dernière se montre particulièrement exigeante afin d’éviter toute utilisation abusive ou opaque des immatriculations provisoires. Or, dans cette affaire des cinq Boeing 777, il est de reconnaître qu’il y a réellement des zones d’ombre dans les procédures suivies par l’ACM et le ministère de tutelle. Qui plus est, l’une des entités concernées par cette affaire, en l’occurrence, l’Iran est un pays sous sanctions économiques et technologiques, notamment pour l’acquisition de matériels aéronautiques civils ou militaires. Les observateurs estiment d’ailleurs que les immatriculations provisoires délivrées par l’ACM ont été utilisées pour contourner justement les sanctions internationales.

Complices indirects

Un coup réussi pour l’Iran, si l’on peut dire ainsi, mais qui, malheureusement peut faire de l’ancien ministre des Transports et de la Météorologie et des responsables de l’ACM des complices indirects. Avec ce que cela suppose de représailles diplomatiques, de la part des pays partenaires de Madagascar, mais aussi des sanctions spécifiques au secteur aérien. En effet, l’octroi de certificat d’immatriculation provisoire peut être considéré comme la preuve d’un niveau significatif de non-conformité aux règles de l’OACI constaté dans la supervision de la sécurité aérienne à Madagascar. Ce qui pourrait donc entraîner cette mise sous surveillance renforcée par l’OACI, et le triste épisode  la mise sous catégorie B de l’Union Européenne. Espérons ne pas en arriver là. Les secteurs des transports aériens et du tourisme, deux éléments clés de la relance économique, entreraient dans une nouvelle crise que personne ne souhaite.

R.Edmond

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5 Commentaires

  1. Donner au peuple Malagasy tous les biens propres, et ceux de leurs familles, des faiseurs de fautes.
    Ainsi les fautes vont disparaître en même temps que la corruption.
    Et oui, dans ce cas vois serez souverain.

  2. “Sanction justifiée, complices indirects?”
    Quel est le sens ou l’objectif réel de cet article “pleurnichard”?
    Comparé à l’Afrique, si Madagascar en particulier, avait pris les bonnes résolutions de gouvernance au sortir de sa “révolution socialiste et démocratique”, le pays n’en serait pas là à continuellement rechercher des boucs émissaires et à se tirer en permanence des balles dans le pied.
    Le ministre viré n’est qu’un lampiste parmi tant d’autres, vrai? En bon journaliste, cherchez ailleurs, plus haut (?), les vrais responsables de cette situation malheureuse et ridicule . Ahah, il est toujours possible de faire pire, les hommes et femmes politiques Malgaches sont “pleins de ressources”. 4e pays le plus pauvre du monde, c’est un titre qui se mérite !!!

    • Je ne vois pas trop le lien entre la gouvernance de la période du socialisme collectiviste et la pauvreté abyssale  » subie  » actuellement avec ce président Français de Madagascar qui est entrain de détruire le pays à cause de son incompétence , sa mégalomanie , sa mythomanie et de son populisme ! Les dérives autocratiques style Bokassa et le marasme économique sont bien réels . C’est un régime voyou , corrompu et mafieux . Il suffit de scruter dans cette affaire d’immatriculations frauduleuses la posture méprisable du président du sénat ,faux-cowboy, qui refuse une enquête parlementaire pour ne pas mettre à nu ses accointances suspectes depuis des années avec le fameux Indien Singh !

  3. Sanction expéditive et humiliante . Les deux têtes de l’exécutif se parjurent royalement avec les mensonges d’état . C’est le summum d’une république bananière !

  4. Il y a trente ans que j’ entend parler de LUTTE contre la corruption et LUTTE contre la pauvreté et bien que les têtes ont changés les problèmes sont toujours là et empirees même : donc ça dépendent de qui ces luttes vu que rien a changé pendant ce temps ??

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