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mardi, mai 13, 2025
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Awards : Des trophées qui boostent des carrières musicales

Samoela et Gangstabab ont déjà reçu le trophée « Artiste de l’année ».
Samoela et Gangstabab ont déjà reçu le trophée « Artiste de l’année ».

Les trophées des meilleurs artistes remis par les médias, en l’occurrence l’« Artiste de l’année » pour Midi Madagasikara et « RDJ Mozika Award » pour la RDJ, encouragent les artistes à donner de la vraie bonne musique au grand public.

En 1997, Samoela débute timidement sa carrière. En solo, mais derrière deux voix, Vero et Poune, interprétant le tube indémodable et intemporel  « Havako mamomamo ». Samoela était numéro 1 dans tous les charts, et ses efforts ont été récompensés par un trophée, celui de « L’artiste de l’année » par le journal Midi Madagasikara. Depuis, d’autres artistes ont fièrement arboré ce titre. Des trophées, des distinctions, il y en a finalement très peu dans le pays. Si Midi Madagasikara organise chaque année ce concours de « l’Artiste de l’année », c’est avant tout pour gratifier le travail d’un artiste, à partir du succès de ces derniers durant l’année. Ce sont évidemment les lecteurs qui décident à travers leur vote. Cela permet au chanteur de mesurer sa notoriété, et même de rectifier quelques détails de son parcours si cela est nécessaire. Cette année encore, ceux qui se sont illustrés dans la musique durant l’année 2015 sont nominés pour des trophées remis par Midi Madagasikara et la RDJ.

Matraquage. Outre la presse écrite, la carrière musicale d’un artiste s’épanouit surtout à la radio. La RDJ organise depuis plusieurs années le RDJ Mozika Awards. Plusieurs catégories cette fois-ci, allant des meilleurs clips aux meilleurs spectacles, artistes hommes, femmes et même les groupes, sont nominés. Là aussi, ce sont les auditeurs qui désignent les plus méritants. Sauf que ceux qui sont souvent diffusés à la radio, ou à la télé, sont plus connus et ont donc plus de chances d’être sollicités par les auditeurs. Sachant que ces derniers sont ceux qui investissent beaucoup plus dans le matraquage au détriment de la qualité et de l’art. A cela, la RDJ explique que « ce ne sont pas toutes les chansons qui arrivent ici qui sont diffusées. D’ailleurs, nous n’encourageons vraiment pas du tout le matraquage en dissuadant les artistes autrement. A la RDJ, il y a une cellule d’écoute qui décide quelles sont les chansons qui passent, suivant la ligne éditoriale et la qualité de la chanson. Cela permet à tous les artistes d’avoir un accès à l’antenne sans avoir à payer pour la diffusion ».

Crise. Ces trophées attribués par le public à travers les médias contribuent à bétonner le CV artistique des chanteurs, qui se sentent du coup boostés pour perdurer dans le monde du show biz. Et pourtant, les « Awards » des meilleurs artistes ont dû être interrompus durant la crise de 2009, et ce durant quelques années. La RDJ comme Midi Madagasikara, a décidé de laisser couler un peu d’eau sous les ponts. De toute façon, même du côté artistique et surtout événementiel, la création artistique a été floue. Ces quelques années ont vu immerger des chansons sans âmes avec des paroles à censurer, que le public, surtout les jeunes, reprend à cœur joie sans même rien y comprendre.

En 2015, Midi Madagasikara a sacré Gangstabab artiste de l’année, et cette année, RDJ remet en selle RDJ Mozika Awards. De quoi redonner un peu d’espoir quant à la course à la qualité des chansons et à redonner un peu d’éclat à l’art malgache !

Anjara Rasoanaivo

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